i- me, myself and I ;;In fields where nothing grew but weeds
I found a flower at my feet
Bending there in my direction
I wrapped a hand around its stem
Nom : Sanders
Prénom : Heaven Genesis
Surnom ou diminutif : Elle n'a pas vraiment de diminutif, puisqu'elle vient d'arriver. Cependant, quand on l'appelait, on ne disait jamais son prénom, l'appelant simplement par son nom de famille: Sanders. Sa mère, quant à elle, l'appelait Genesis, son deuxième nom.
Lieu de naissance : Heaven a été trouvée dans le coin le plus sombre d'une ruelle du ghetto de Dublin. Elle ne sait pas où elle est née (elle est en fait née à Londres). C'est dans cette ruelle qu'elle fut trouvée puis envoyée à l'orphelinat.
Date de naissance : Heaven a été trouvée dans la ruelle le premier novembre 1907, mais elle ignore sa vraie date de naissance. Tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle était âgée d'environ 3 mois lors de sa découverte, alors elle est née environ en août.
Âge : Un peu plus de 100 ans en réalité, mais elle présente l'aspect d'une jeune fille de 18 ans. Comme elle est très frêle, elle affirme avoir 17 ans.
ii- it\'s all about us;;Inside my hands these petals browned
Dried up, fallen to the ground
But it was already too late now
I pushed my fingers through the earth
Returned this flower to the dirt
So it could die and live. I walked away now
Caractère : On peut dire que Heaven a beaucoup changé, depuis sa transformation en vampire. Bon, d'accord. Elle n'a pas réellement changé. Tout ce qu'elle a toujours été est encore là, mais dissimulé autant que possible. Les années l'ont endurcie. Elle semble froide, intimidante, même, mais cela s'applique surtout aux humains. Heaven ne parle pas beaucoup, et quand elle le fait, elle ne dit que ce qui est nécéssaire. Dotée d'une intelligence bien plus grande que la moyenne, elle aime rester dans l'omre: regarder mais ne pas être regardée. Elle n'aime pas vraiment être le centre de l'attention, et tend à rester seule. Bien des gens semblent détester etre seuls et être mis mal à l'aise par le fait que les autres sont en groupe. À vrai dire, cela n'a jamais été un problème pour Heaven. Aller au lycée est une nouvelle expérience pour elle, mais elle ne s'attend pas vraiment à apprendre quoi que ce soit, puisqu'elle a brillé dans les universités du ''Ivy League'', dont Yale et Harvard. La jeune femme détient deux maitrises en biologie, une autre en physique quantique ainsi qu'une autre en littérature classique. Les humains ne l'attirent pas vraiment. Heaven a un talent particulier pour interpréter le langage corporel des gens. Le moindre haussement de sourcils lui fait comprendre dans les grandes lignes ce que la personne ressent. Heaven est extrêmement courtoise, et on peut dire d'elle que c'est une personne admirable. Noble et loyale, elle est toujours fidèle envers ses convictions et ne ment jamais, sauf si c'est une question de vie ou de mort ou du secret des vampires. Elle est également foncièrement bonne, et c'est pourquoi elle a refusé dès le début de sa vie en tant que vampire de boire du sang humain. M'enfin. Ce n'est pas la partie boire le sang qui la dérangeait, mais plutôt celle de tuer l'humain en question. Heaven a également un grand amour de la vitesse, aussi a-t-elle une superbe Audi noire. Cependant, elle préfère toujours sa moto, une Harley Davidson sport de couleur noire. Heaven est quelqu'un de simple, mais de très renfermé. Elle ne parle pas beaucoup car elle n'aime pas que les autres sachent ce qui se passe dans sa tête.
Manies : X
Phobies : l'Amour
Amour : aucun, et ce n'est nullement facile de gagner son coeur, croyez-moi.
Nature : Vampire pacifiste vivant seule: elle vient d'arriver à Forks
Don : Heaven a découvert son don par accident, et bien après sa transformation en vampire. Elle possède une espèce de bouclier naturel sur sa peau. Elle peut décider de l'activer à volonté, et celui ou celle qui la touche ressent une brûlure tellement douloureuse qu'elle n'est comparable qu'à celle de la transformation en vampire. Cependant, elle ne l'a pas découvert il y a longtemps, alors elle essaie encore de maitriser son don.
Apparence Physique : Comme n'importe quel vampire, Heaven présente une grande beauté ainsi que des traits fins et réguliers. Son visage d'ange est plus pâle encore que la neige, tout comme le reste de son corps mince. Il y a en elle une grande fragilité apparente, et ses airs frêles démentent la grande force dont elle a hérité lors de sa transformation en tant que vampire. Heaven a de grands yeux couleur de topaze, qui virent au noir lorsqu'elle ne s'est pas nourrie de sang animal depuis longtemps. La jeune femme est très grande et très mince, et a en elle une grâce naturelle: quand elle marche, on dirait qu'elle danse.
Liens :
Elle n'a encore aucun lien clair, puisqu'elle vient d'arriver à Forks. Elle se créera cependant éventuellement des liens, dont les deux suivants:
Isabella SwanDéjà entendu parler d'un vampire qui fait des gaffes? Elle sont entrées en collision dans le couloir. Bella est naturellement maladroite, bien sûr, mais Heaven avait été troublée: elle a aperçu d'autres vampires. D'où la collision. Elles ont un cours en commun, et sont passées de personne inconnue qui te salue dans le couloir à amies avec le temps.
Alice CullenAlice avait bien sûr ''vu'' qu'un nouveau vampire s'installait à Forks, mais pas si ce vampire en question était végétarien. Aussi le jour de l'arrivée de Heaven au lycée de Forks, Heaven se vit acculée dans un coin et poser des questions par la minuscule jeune femme. Cependant, la couleur dorée de ses yeux était une preuve suffisante pour certifier le régime de Heaven... Entre elles se développera une belle amitié.
iii- stories of our lives;;But I know
Not a day goes by that I don’t feel this burn
There’s a point we pass from which we can’t return
I felt the cold rain of the coming storm
Ploc . Ploc . Ploc
Cette pluie ne s'arrêterait-elle donc jamais? Elle était là, assise devant un bâtiment à l'aspect ancien. Il était délabré, si vieux et si ancien que les murs s'effritaient. A vrai dire, il y avait des décennies déjà qu'il était abandonné. Et la frêle silhouette assise devant la porte, qui contemplait la rue devant elle, protégée de l'averse par un morceau de toît ne s'étant pas totalement effondré, était probablement la seule personne qui se rappelait de l'endroit alors que les voix enfantines y résonnaient encore. Petterson. L'orphelinat général Petterson, dans la ville de Dublin. Ce coin oublié, au fin fond de ce qui était devenu au cours des années le ghetto dublinois, elle le connaissait comme le fond de sa poche. Immobile comme une statue, si parfaitement immobile que les rares passants ne la remarquaient pas, elle détaillait du regard tout ce qui se trouvait dans son champ de vision. Elle allait bientôt partir. Elle avait voulu s'imprégner de l'endroit, le premier qu'elle ait connu. Il lui semblait entendre les fantômes se promener, les fantômes des rires, des cris et des pleurs d'enfants. Elle finit par se lever avec la grâce inconsciente, presque animale, qui la caractérisait, et poussa la porte. Elle ne marchait pas aussi rapidement qu'elle aurait pu le faire, s'attardant délibérément. Elle avait tout son temps, après tout. Elle pénétra dans le bâtiment, et la destruction de l'endroit ainsi que le passage marqué du temps qui avait passé la frappèrent. Elle n'était pas revenue en cet endroit sombre et poussiéreux depuis qu'elle avait quitté l'orphelinat, à 16 ans. Devant sa vision présente de l'orphelinat se surperposait sa vision passée. Bien sûr, les murs et les pièces avaient gardé cet aspect renfermé. Elle monta les escaliers, laissant courir ses longs doigts fins sur le bois à moitié pourri ayant autrefois consitué une rampe finement incurvée. Arrivée devant une petite pièce, elle s'arrêta au pas de la porte pour s'imprégner de la minuscule chambrette, voulant conserver à jamais cette image de solitude et de noirceur en son esprit. Sa chambre. Elle se rappelait bien de ce que lui avait raconté miss Peggy, l'une des demoiselles de l'orphelinat qui lui avait conté sa découverte.
Premier Novembre, 1907
Il faisait froid, et une fine couche de neige recouvrait le sol, donnant un aspect bleuté aux alentours. Il était bien tard pour marcher dans la rue, c'était une heure où les gens dormaient, normalement. Il était environ 3 heures du matin. Peggy Pattison revenait du magasin général au coin de la rue et marchait rapidement pour retourner à l'orphelinat Petterson, où elle travaillait depuis quelques mois. Pressant le pas puisqu'elle devait partiellement traverser le ghetto pour s'en aller, elle entendit un petit geignement venant de l'autre côté de la rue. Elle y pensa et décida d'aller voir. Elle découvrit avec stupeur une toute petite fille de quelques mois à peine, emmaillottée dans une couverture, grelottant dans le froid. Pensant que c'était un miracle qu'elle ne soit pas morte gelée, la jeune femme prit le bébé dans ses bras et courut jusqu'à l'orphelinat, manquant de se rompre les os en glissant sur une plaque de glace noire. Tandis que quelqu'un s'occupait du bébé, elle fouilla les couvertures, à la recherche d'une étiquette donnant peut-être une indication sur le nom du poupon. H.G.M. Ses initiales? Probablement. Elle déclara à la propriétaire de l'orphelinat que la fillette s'appelait Heaven Genesis McAllister, se disant qu'il valait mieux lui inventer un nom plutôt que de laisser la pauvre enfant abandonnée. Ce n'était pas la pocédure, mais tant pis. La filette aux boucles blondes et aux grands yeux verts l'avait comme... hypnotisée. Au cours des prochains mois, elle s'occuperait presque continuellement d'elle, lui prodigant autant d'affection qu'une véritable mère.
Ploc . Ploc . Ploc
La pluie ne cessait de couler, s'infiltrant par les nombreux trous du toît. Celui-ci, défoncé, laissait passer la lumière. Ou plutôt, il l'aurait laissée passer, s'il ne faisait pas nuit et s'il ne pleuvait pas autant. Une goutte froide comme de la glace tomba sur sa nuque. Elle lui semblait chaude, par rapport au froid glacial de sa peau... Le regard de Heaven fut attiré par un petit objet sur le sol, préservé par elle ne savait quel miracle. Se penchant afin de pouvoir ramasser l'objet en question, elle entendit le bruissement caractéristique du vent dans des ailes. Levant la tête, elle apperçut un corbeau qui la fixait. Un léger grognement entre ses lèvres retroussées le fit dégerpir rapidement. La paix. Elle voulait la paix. Entre ses longs doigts fins et glacés se trouvait une toute petite figurine. Personne d'autre n'aurait possiblement pu identifier la forme de l'objet, puisqu'il était si abîmé et dégradé qu'il ne ressemblait plus à rien. Mais Heaven savait parfaitement ce que c'était: un cheval. Elle l'avait taillé elle-même dans le bois, et l'avait offert à sa compagne favorite, miss Peggy Pattison. Le travail lui avait pris bien de l'effort et de la minutie, mais elle avait réussi à atteindre son but.
11 octobre, 19019
Heaven allait bientôt avoir douze ans, puisque sa date d'anniversaire était, comme celle de bien des enfants de l'orphelinat, celle de sa découverte. Mais aujourd'hui était jour de fête: celle de miss Peggy. La jeune femme s'occupait de Heaven depuis qu'elle l'avait trouv.e dans une sombre ruelle, et la gamine lui en était extrêmement reconnaissante. Cette attention particulière n'avait jamais développé en elle de syndrome de l'enfant gâtée. Heaven était au contraire douce et sage. Elle ne parlait pas beaucoup, mais manifestait une grande intelligence, qui lui servait, puisque miss Peggy lui avait appris ce qu'elle aurait pu apprendre à l'école. Heaven avait passé des semaines à se cacher dans sa chambre afin de tailler un morceau de bois avec un couteau qu'elle avait volé du réfectoire (et qu'elle ramènerait également, n'étant pas une voleuse). Le résultat était un peu grossier, mais toute la peine qu'elle s'était donnée en valait largement le coup lorsque la fillette vit l'expression ravie sur le visage de miss Peggy.
Ploc . Ploc . Ploc
La pluie continuait de tomber tandis que Heaven sortait de la vieille bâtisse. Elle regarda aux alentours. Le trajet qu'elle venait de refaire lui rappela ce dernier jour passé à l'orphelinat. Elle venait tout juste d'avoir seize ans. Elle faisait ses maigres bagages, emportant avec elle le peu de choses qu'elle avait. Elle avait regardé miss Peggy tristement, lui promettant que chaque année, elle reviendrait la voir. Elle était revenue la voir, une fois. Mais pas une deuxième. Cela s'était passé pendant la nuit. Elle avait été assomée puis transportée ailleurs, dans une chambre éloignée de tout, au beau milieu de nulle part.
27 mai, 1926
La douleur. Que la douleur.