Une recherche s'impose

J'étais assis sur le fauteuil du petit salon, le regard perdu dans le jardin. Depuis que j'étais seul, le château était profondément ennuyant. Il n'y avait plus de partie de cartes, plus de chasse à cours, ni même d'une bonne discussion sur la terrasse avec mes proches. Je m'étais juré de faire ce que je pouvais pour retrouver ses assassins, mais aujourd'hui le goût n'y était pas. Ma transformation m'avait entièrement remis en question. Mais qui suis-je réellement ? Quel est mon devoir ? Suis-je sensé faire quelque chose ou rester m'abrutir ici ? Je lâchais un soupir dévastateur puis fixa l'encadrement de la porte pendant une demi-seconde, ce qui m'avait paru une journée entière. Je me levais finalement puis attrapa les clefs de ma BMW 507 sur la commode. En sortant du château, le palefrenier me fit un signe de la main pour venir le voir. Je laissa glisser les clefs au fond de ma poche puis le rejoigna.

-Bonjour Mr DeBangor. me dit-il en ramenant un cheval à l'écurie.

-Bonjour. lui répondis-je. Que ce passe t-il ?

Le palefrenier rentra le cheval dans le box et j'attendais sa réponse devant la porte.

-J'ai croisé le maréchal ferrant ce matin en venant ici et apparemment il ne sera pas disponible cet après-midi.

-Et ?...

-Et ... il m'a dit de vous dire qu'il passera demain à la même heure si cela ne vous dérange pas.

-Non vraiment pas. Autre chose ?

Le palefrenier essuya la sueur de son front avec la manche de sa chemise.

-Euh oui, faut-il que je sorte Aristide ce matin ? Il ne m'a pas l'air dans son assiette.

-Non laissez le, j'ai appelé le vétérinaire, il ne va pas tarder. J'ai une course à faire, vous l'accueillerez comme il se doit et pour le règlement dite lui qu'il repasse demain matin.

-Très bien Monsieur, bonne journée Monsieur.

Je lui souriais puis lui donna un tape amicale sur l'épaule.

-Vous aussi Adrian.

Après cela, je ressortis les clefs de ma poche puis m'installa en volant de ma BMW. Le ronronnement du moteur me rappela bien des souvenirs. Je fis signe au gardien d'ouvrir la grille puis sortit pour rejoindre la bibliothèque de Forks. Forks ? J'aimais bien cette petite ville, et puis au moins j'étais sûr de ne pas être arrêté pour un rien: "Oh Monsieur DeBangor, comment allez vous ? ... Où allez vous ? ... et patati et patata ..." Parfois c'est mieux de partir incognito. Mais j'avoues que mes recherches devait être discrète, oui Forks était le lieu idéal. J'appuyais un peu plus sur la pédale puis m'engagea sur la grande circulation. Après une quinzaine de minutes je finis par rejoindre Forks. Je m'arrête sur le parking puis entre dans la bibliothèque.
*Bon voyons voir ...*
Je fus submergé par une multitude de parfums tout aussi appétissant les uns que les autres, mais il fallait l'avouer j'avais vite appris à me contrôler. Je me faufilais entre deux rayons puis scruta la côte de chaque bouquins. Alors même que je retire un bouquin, l'espace vide me dévoila une proie particulièrement salivante. Je la fixa à travers les livres, mon poux s'accéléra, je ne sentais plus que son odeur enivrante ... Tout d'un coup une voix vint me sortir de ma rêverie.

-Je peux vous aider ?

Je regardais le bibliothécaire, les pupilles encore dilatées.

-Euh .. oui. Oui, je cherche un livre sur ...hum je cherche un livre sur les vampires.

-Sur les vampires ? ... me dit-il en enlevant ses lunettes rondes.

Je sentis comme une bouffée d'air chaud m'envahir.

-Oui, et bien ... sur leur histoire enfin je veux dire leur légendes. Je laissais apparaître un sourire.

-Ah! Oui les vampires excusez moi. J'avais compris autre chose. Il se mit à rire.

Voilà que je me sentais libéré, je me mis à rire à mon tour mais j'étais encore un peu crispé.

-Suivez moi. ici, ce ne sont que des romans.

Je reposais alors le bouquins à sa place puis le rattrapa dans les rangées au fond de la bibliothèque, en effet les livres ressemblait plus à des reliques à cet endroit.

-Voilà, c'est ici. Vous avez les vampires, les chimères, les loup-garou, les centaures ....

Quoi il allait tous les énumérer ?

-Merci Monsieur ça ira. Je ne vais pas vous retenir plus longtemps.

-C'est comme vous voulez.

Une fois partis, je finis par me décontracter. Il était vraiment étrange celui-là. Après mettre remit de mes émotions, je me saisis d'un livre et le posa sur la tablette derrière moi ...

Je me rendais bien vite compte que ce qu'il disait ne collait pas du tout avec mes habitudes, je finis par fermer le libre brutalement et le remit à sa place.

*Alors si je ne peux pas m'aider des livres ... il faudrait... il faudrait que je rencontre l'un d'entre eux ... Les Cullens, voilà une bonne idée. Mais comment engager le conversation ?*