Jude V. Webber | Just a mad spirit

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Viens, approche, n'ai pas peur...
La mort ravie tout sans pudeur.
Jude V. Webber | Just a mad spirit 114

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Jude V. Webber | Just a mad spirit Th_hl611

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*Tristan O'Conner

*Bella Swan

*Edward Cullen

*Veronica Sanders

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Lointains souvenirs dont seuls
les travers de l'esprit semble avoir la capacités de faire disparaître...

La vie est un long fleuve tranquille m’avait t’on dit. Mais tout ceci n’est qu’un honteux mensonge dont certaine personne aiment à s’attacher pour ne pas sombrer trop vite. Pour ma part, je crains qu’il ne soit trop tard. Ma vie n’est plus, je suis une âme déchue, décharnée. Mon cœur n’est qu’un morceau de chair inerte, que plus rien ne semblait pouvoir réanimer. Car décédée, je l’étais. Un corps sans vie, une bête meurtrière, un pantin dégénéré. Puis je l’ai vu, lui, juste lui. Un homme comme un autre, que le destin bien trop fourbe, préférait placer sur mon chemin pour mieux me l’enlever ensuite. Peut être parce que sa jalousie maladive, son entreprise à réduire mon existence en un chemin chaotique, était bien trop intense pour s’en tenir à l’éternité. Il semblerait que les puissances, de celles qui contrôlent le monde, aiment à jouer avec moi. Se servant de mon être comme d’une stupide poupée.

Je naquis en l’an 1851, en Angleterre. Les souvenirs de mon passé sont terriblement flous. On raconte qu’en ayant laissé éclater la bête démoniaque en moi, je ne faisais que détruire petit à petit ma part d’humanité. Je ne pensais pas vraiment que cela eu un jour de l’importance après ma mort. J’étais stupide, j’ignorais à quel point cela peut ronger un être de perdre conscience de ce qu’il fut autrefois. De temps à autre, de faibles et vacillants souvenirs reviennent à la surface. J’ai conscience d’avoir fait partie d’une société noble, voilà pourquoi mes bonnes manières et mon sens tout particulier pour la manipulation et les faux semblant me vient avec un naturel déstabilisant. A mon époque, les dames savaient se tenir, les hommes envoutants et machiavéliques dirigeaient tout ce beau monde, moi y compris. Une société basée principalement sur l’étiquette et le respect des mœurs. L’esclavage commençait doucement à poser problème, mais la bourgeoisie, trop friande de nouvelles inventions et d’évolutions, se laissait plus facilement bercer par ses désirs de puissances. L’argent était signe de grandeur, et permettait de détenir le pouvoir. Les rubans de tissus précieux, les odeurs enivrantes, les cliquetis des diamants pendant et coulant telles des cascades dans les nuques des belles dames, des rires cristallins et des voix bourdonnantes omniprésentes. Un monde bien trop loin, un temps oublié, une époque dont il me semble pourtant avoir adoré…

Briser un rêve, pour mieux
en réveiller un monstre...

Ce doux rêve ne devait certainement pas m’être destiné, les astres en avaient choisis autrement. J’ai marché, j’ai couru. J’ai tout fait pour y échapper, j’ai lutté et ne me suis jamais montrée aussi déterminé. Enfin, je comprenais l’importance de vivre, et ressentait irrémédiablement l’heure de ma disparition avancer. Etait-ce un test ? Etait-ce une façon de me faire prendre conscience de la chance que l’on m’avait offerte. Ou juste une punition, un jeu macabre que l’on avait utilisé sur ma personne pour découvrir l’intense jouissance de voir souffrir et s’effondrer une jeune femme pas plus âgé d’une vingtaine d’années ? J’ignore le but de cet acte. Mais il scella ma route à jamais. M’envoyer tout droit dans un gouffre. J’ai sentis le sang de mes veines s’écouler, s’échapper de mon corps. Puis j’ai ouvert les yeux, tous mes muscles m’arrachant des cries de douleurs. La peau glacée, une soif étrange m’envahissant. C’est attaché par des chaines que l’on s’est amusé à m’enlever toute humanité pour finalement me laisser le plaisir de tuer. J’ai assassiné des hommes, des femmes. Je ne sais plus, ce n’était que du sang chaud, qu’il me fallait ingurgiter. Des capacités étranges me submergées, et je m’en amusais, testant et défoulant mes nerfs sur les gibiers que l’on m’offrait. Au plus j’en avalais et au plus ma douleur et ma rage se calmaient. Jusqu’au jour où la lumière du jour éclata de nouveau mes yeux, où la liberté m’assaillis. Je fus lâchée en pleine nature, et en proie à une dégénérescence de l’esprit dont mes créateurs semblaient se féliciter tant la réussite était parfaite. Je me suis échappée, j’ai fuis comme je l’avais fait auparavant. Et disparus de leurs surveillances. J’ai réussis à retracer un petit morceau de mon existence. Enfermé tel un animal, je l’avais été pendant près de 35 ans. Puis j’ai chassé sans relâche comme on m’avait appris à le faire, durant plus de 90 ans. C’est avec cet unique but que ma survie fut assurée. Devenant un outil de mort sur quiconque croiserait mon chemin, on me redoute tant on me hait. D’une nature solitaire, je voyage léger et très rapidement. La vitesse, cela, personne ne pourra en dire le contraire… D’ailleurs, une petite ville vient de m’accueillir à bras ouvert.

Et quand le chant des anges perce les tympans des damnés
Le désir de vengeance en devient songe aliéné

Forks, sa forêt dense, sa pluie constante, ses nuages langoureux et son vent accusateur. Ici, je n’étais que de passage, car après tout, je n’avais rien à y faire. Oui, je le pensais. Après tout, c’était tellement stupide d’en croire l’inverse. Je découvrais une nouvelle envie de tuer, et maculais le sol des environs de sang rougeoyant. Profitant de l’absence réel d’activité dont les grandes villes sont friandes, j’en exagéré peut être jusqu’à m’attirer de sérieux ennuis. Un vampire du nom d’Edward Cullen venant à ma rencontre, dans l’unique but de me raisonner et faire cesser ces atrocités, car qui plus est, je mettais un péril un pacte de paix entre une race que je haïssais elle aussi autant que les humains, les loups-garous. Cependant, n’était pas ce que l’on appelle de patiente et soumise, je ne désirais en entendre d’avantage et, tombant dans une rage excessive, laisser éclater ce don étrange dont j’étais pourvue. Celui de faire souffrir les gens par le simple fait d’en fixer leur corps. En quelque seconde, je disparaissais de nouveau, m’échappant au dehors de la ville pour un petit moment. Moment bénéfique car il me fit faire la connaissance d’une jeune fille, une fleur à l’odeur exquise. Sans en prendre conscience, elle avait provoqué chez moi la frénésie que j’adorais ressentir. Ce désir de tuer, de chasser, de traquer, jusqu'à ce que mort s’en suive…

C’est amusant de constater à quel point des évènements en tous points banales peuvent conduire à de tels extrêmes. Mes sens en alerte, je bouillonnais intérieurement. J’avançais toujours plus dangereusement, passant inaperçue, j’achetais une maison dans la sombre ville. Quelque jour durant, je n’existais plus. Mes proies se limitant à de fades biches, ou tout autre animal de ce genre. Jusqu’au jour où je dépassais les frontières dont j’ignorais l’existence. Me retrouvant face au regard d’un homme à peine plus âgé que mon apparence le laisse imaginer. L’odeur qui parcouru mes narines m’indiqua presque immédiatement le danger palpable. J’attaquais la première, comme par instincts. Oui, mais lui, il ne faisait rien, rien à part protéger les endroits vitaux de son être. Je disparaissais, laissant derrière moi un loup gigantesque ouvert à vif. Je n’oubliais plus ses yeux, je ne distinguais plus que son visage. La visite de l’inconnu dans ma nouvelle demeure, 2 jours plus tard, provoquais en moi une rage folle, et détruisait une bonne partie de mon ameublement. Enfin, je discernais ce qui n’allait pas, ou plus. C’est ce que j’éprouvais. La passion destructrice que je lui vouais, alors que je ne le connaissais pas. C’est cela qui m’insupportais. Le fait que mon humanité que j’avais oublié ressurgisse en moi sans que je ne le souhaite. Qu’une conscience, qu’une douleur terrible envahissait mon cœur et mon esprit. Puis, comme ouvrant les yeux d’un long sommeil, je stoppais mes mouvements et dévisageais l’être qui pas une seule fois n’avait essayé de lutter contre ma violence. Son visage, pareil à un bel ange, me scrutait indescriptiblement. Il était dans ma nature de le détester et de vouloir sa mort. Pourtant, je lutter pour que mes instincts, mes reflexes, ne frappent et n’engendrent aucun geste regrettable. J’en étais persuadé, il en faisait de même. Seuls dans la pénombre qu’offrait mon salon, ouvert sur une large vitre. Nous explorions nos traits, si différents et si proches pourtant. Le sol sur lequel je nous avais projetés, renforçait mon statut dominant. Dominant jusqu’à ce que ses mains attirent ma nuque vers lui, jusqu’à ce que le contact brulant de sa peau m’irradie complètement. Enfin, je perdais le contrôle de la situation, j’effleurais ses lèvres, que je glaçais des miennes. Pour moi, tout était finis. Cet acte insensé, cette sensation et ce besoin que j’éprouvais à le sentir proche de moi, annonçait l’heure de l’anéantissement prochain de notre rêve, de notre songe aliéné et profondément déraisonnable que nous échangions en cet instant…

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Jude V. Webber | Just a mad spirit Th_hl612

Jude V. Webber | Just a mad spirit 22183310

Tristan O'Conner
Statut : LIBRE
Acteur : Heath Ledger

Spoiler:

Tristan est né en 1983. Soit il est âgé de 25 ans. Sa vie plutôt chaotique l'a rapidement amené à devenir solitaire et de nature méfiante. Relativement impulsif, ce trait de caractère ne fera que s'emplifier lors de la découverte de sa réelle nature. il voyagera beaucoup, et laissera derrière lui toutes choses, préfèrant disparaître. Mais le besoin de meute le fera rapidement arpenter les sentiers proches de la Pouch, où son jeune cousin, Jacob Blake, avec qui il n'aura jusqu'alors gardé aucun contact, deviendra son seul lien auquel se rattacher. C'est aprés quelque jour à errer dans les forêts voisines qu'il décidera d'entrer en contact avec ce dernier. La petite famille acceptera de l'aider et il se joindra alors sans trop de difficultés à toute la meute. Mais son besoin d'indépendance en sera mise à rude épreuve. Le temps passe, et les habitudes se modifient. Enfin une poupée blonde du nom de Jude V. Webber apparaitra dans son champ de vision, comme tombée de nul part. Découvrant immédiatement la nature de cette créature, c'est un sentiment de dégout et de rage qui s'instalera une fraction de seconde dans l'esprit torturé du jeune homme. Jusqu'à se stoppant net, il devine que ce qu'il ne ressent n'est rien d'autre que l'impregnation qu'elle aura sur lui. Un vampire... Un ennemi, un monstre dont sa nature lui dicte d'achever la vie. Une chose invraisemblable qui finalement lui laissera un amère souvenir et de profondes blessures. Les 2 jours qui s'en suivront lui seront terribles, n'en disant rien à la meute, il demeurera toutefois une interrogation quand aux évènements. Il restera muet et en toute clandestinité, une fois la nuit tombée, suivra les traces de son ange pour dangereusement pénétrer chez elle. Un rude combat qu'elle engagera immédiatement se déroulera, sans que Tristan n'essaye une seule fois de réagir, demeurant sous son apparence humaine et résistant d'avantage à l'envie de la tuer qu'à la violence de ses coups. Enfin, comme ouvrant les yeux, elle ne sera capable que de le dévisager sans plus bouger. Prenant tout deux conscience de l'étrange lien passionnel, voir destructeur qui les unis. Le lycan enfin l'embrassera, comme cherchant l'air de ses poumons. Etouffant, cherchant désespérément la vie qu’elle lui insufflera de part ses lèvres glacées. Goutant alors au pire péché que sa race est jamais connu...

Invité

Je vais le rajouter dans les prédéfinis des membres Wink

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