Première Rencontre [Terminé]

Cela faisait maintenant deux semaines que Syrus était à Forks, deux semaines qu’il avait perdu sa trace… Et il allait mettre un certain temps à la retrouver avec tous les vampires du coin… Il fallait dire que cette petite bourgade avait eu la fâcheuse tendance à voir défiler de nombreux individus de cette espèce durant les dernières semaines. Mais bon, Syrus n’était pas un anti-vampire, il préférait les juger au cas par cas, même si il préférait rester sur ses gardes, quels qu’ils soient. Donc rester dans cet endroit n’était pas vraiment un problème pour lui.

La journée était bien avancée, il devait être aux alentours de 17h30, 18h lorsque Syrus termina ses exercices d’entrainement par une course à pied qui le mena à la plage de la Push. Il savait qu’elle était le territoire du clan Quileute, il s’était renseigné mais il estimait que ceux-ci ne le jugeraient pas comme une menace, lui permettant ses aller et venus sur leur territoire, qui avait au moins l’avantage de ne pas empester.

Il avait beau faire froid en cette saison, Syrus prit la décision de se baigner dans cette eau qui paraissait extrêmement froide. De toute façon, comme tous les loups, il ne le craignait pas. Au contraire, Syrus avait tendance à affectionner le froid. Il faisait courir de multiples petits frissons tout le long de son échine, et le frisson, Syrus adorait ! De plus le décor était paisible en cette fin d’après midi, le soleil se reflétait sur les flots projetant de petits éclats de lumières sur les rochers de la plage. Flots qui émettaient sans cesse ce bruit de flux et reflux qui le faisait s’endormir tant il l’apaisait.

Un décor si paisible ne pouvait que mettre en confiance, ainsi même si l’air n’était pas si frisquet, l’eau, elle devait l’être et c’est avec un grand sourire que Syrus se rapprocha de l’eau tout en enlevant sa veste en cuir et son t-shirt noir. Son pantalon ne tarda pas à rejoindre le reste de ses vêtements sur un gros rocher tandis qu’il avançait inexorablement vers l’eau, gardant tout de même son caleçon noir, cet endroit paraissait fréquenté par pas mal de jeunes et Syrus ne voulait en choquer aucun ( xD ). Ne prenant même pas la précaution de se mouiller la nuque et les avant bras comme il le faisait avant sa première mutation, il sauta dans l’eau, tout heureux de ce moment de détente, comme un chiot qui venait de recevoir un nouveau jouet.

Prenant une grande inspiration, il plongea. L’eau froide lui léchait les muscles, le dégourdissant après ses efforts de l’après midi. C’était tellement grisant d’être entièrement immergé, de ne plus rien sentir autour de vous, plus aucuns obstacles… Cependant, Syrus n’était pas non plus un sous marin, ainsi il remonta doucement les yeux fermer après un peu plus d’une dizaine de minutes à écouter les flots qui s’échouaient sur le sable à un rythme régulier. Son qui était tout à fait différent lorsqu’il était entendu de sous l’eau.

Cependant, à peine remonté, Syrus perçut des bruits de pas, non loin. Attentif, il guetta le moindre son suspect, se tournant vers le rivage.

Une journée de plus où l’air frais la paralysa sur place, dès qu’elle fit un pas à l’extérieur de son logement. Il n’était pas encore venu le temps où elle pourrait ôter son gilet, voir même son manteau sans éprouver aussitôt un frisson glacé. Elizabeth se pencha pour attraper le journal quotidien qu’elle avait oublié de prendre dans la matinée et rentra rapidement au chaud, son regard toujours posé sur la une. Les changements politiques faisaient encore une fois fureur, si bien qu’elle s’en lassa très vite. Le papier jeté lestement sur la table de la cuisine, la jeune femme alla se servir un verre de jus de fruits. Elle était vêtue cet après midi d’un jogging ample qui cachait magnifiquement bien ses jambes, et d’un débardeur blanc qui lui, lui allait parfaitement. Les cheveux redressés en une queue de cheval haute, elle donnait l’image d’une sportive qui s’apprêtait à commencer sa course habituelle. Malheureusement, après un problème à la jambe, si elle se décidait à tenter l’expérience, il y avait fort à parier qu’elle se retrouverait sur les fesses après une dizaine de minutes d’efforts intensifs. Et Elizabeth Stevens n’était pas femme à tenter la chance pour si peu.

Le verre vide dans l’évier, il ne lui restait plus qu’à attraper un sweet shirt et une veste avant de poursuivre ses envies de la journée. La professeur jeta un coup d’œil par la fenêtre, puis, après une seconde d’hésitation, avoua qu’une écharpe ne serait pas de trop non plus. Le soleil avait beau pointer le bout de son nez, il lui semblait que jamais, ses rayons ne l’atteindraient. Et c’était souvent ainsi à Forks. L’astre solaire n’existait que pour donner de la luminosité à la ville, et certainement pas pour réchauffer quiconque vivant là. La jeune femme, vêtue un peu plus chaudement prit ses clefs, son portable et rejoignit sa voiture.
Depuis quelques jours, l’idée d’aller se promener au bord de la mer lui traversait l’esprit et il lui était de plus en plus difficile d’y résister. Le week end s’étant enfin annoncé, elle allait profiter de ce samedi de libre pour se promener tranquillement sur une plage qu’elle espérait peu fréquentée. Ce n’était pas vraiment qu’elle fuyait la foule, mais Elizabeth était du genre réservée et tranquille.

La route jusqu’à la Push ne lui posa aucuns problèmes. Il lui arrivait de temps à autre de tomber sur un de ses élèves, ou juste un élève du lycée mais, à part cela, il n’y avait pas grand monde. La météo dissuadait généralement les badauds de traîner près de la plage, généralement étant néanmoins le bon mot, puisque Elizabeth descendait déjà de son véhicule pour rejoindre la bande de sable qui s’entendait loin jusqu’aux rochers. La jeune femme resta quelques minutes sur le semblant de parking, à admirer la vue qui s’offrait à elle. La Nature avait véritablement gâtée cette partie du monde, il n’y avait pas de doutes là-dessus. Un sourire venant étirer ses lèvres, elle finit par descendre sans pour autant ôter ses chaussures. Ses baskets, fidèles amies, ne se laisseraient pas ensevelir par le grain fin qui l’entourait déjà. Son pas se faisait lent, rien ne pressait à ses yeux pour le moment et elle avait décidé de profiter de sa promenade. Les yeux continuellement tournés vers l’horizon, elle savait apprécier l’étendue claire troublée par les nombreuses vagues qui s’écrasaient tantôt sur le bord, tantôt sur les rochers.

Un point dans le décor, qui n’avait cependant rien à voir avec les merveilles naturelles, attira son attention. Un homme vraisemblablement sortait de la mer, à peine vêtu de son sous vêtement. D’abord figée par l’incongruité de la situation, Elizabeth vint ensuite à se demander si cet inconnu avait toute sa tête pour se baigner par ce temps. Elle continua sa marche, et finit par arriver à son coté, ralentissement son pas sans pour autant s’arrêter.

- Etes vous… fou ? demanda-t-elle, à moitié éberluée. Ou est-ce la première fois que vous voyez la mer ?

Elle stoppa enfin sa marche, sans laisser pour autant croire qu’elle allait rester là plus longtemps. Les mots s’étaient échappés de ses lèvres, bien plus vite qu’elle ne l’aurait cru, et à présent, la politesse exigeait qu’elle attende une réponse. Cependant, elle préférait encore cela au fait de passer si près d’une personne sans même lui adresser un regard. Elizabeth ne regardait pas vraiment l’homme qui lui faisait pratiquement face, ayant vu au loin qu’il ne portait pas grand-chose sur lui, et elle ne souhaitait aucunement en voir davantage. Les hommes ne l’intéressaient pas plus maintenant qu’ils ne l’intéressaient quand elle était adolescente, si ce n’est encore moins ! L’expérience lui avait montré que cela ne lui apporterait rien de bon que de leur faire confiance. Et elle se fiait à son instinct.

C’est alors qu’il la vit, une jeune femme brune, habillée d’un jogging par dessus lequel, elle avait mis une veste ainsi qu’une écharpe assorties, pratiquement tout en beige ; elle avançait tranquillement. Syrus devina qu’elle s’était habillée de cette manière dans le but d’aller faire de l’exercice, cependant son but n’avais pas été atteint, apparemment, comme en témoignaient les vêtements censés la protéger contre le froid. Si la jeune femme avait décidé de vraiment faire de l’exercice, elle ne se serait pas habillée si chaudement…

Mais après tout, tout cela ne le regardait pas, ne percevant aucuns dangers venant d’elle, Syrus continua à vaquer à ses occupations. Faisant notamment plusieurs longueurs entre deux points, que lui seul pouvait voir. C’est quant elle ouvrit la bouge pour s’adresser a lui -qui d’autre ?- qu’il comprit qu’elle n’avait pas passer son chemin. C’est très étonné qu’elle lui demanda si ses capacités mentales avait été altérées de par le passé, ou si il était naturellement débile au point de décider de plonger dans une eau glacée sous prétexte que c’était la première voit qu’il voyait, ce qu’on appelais couramment, la mer.

Alors qu’il la regardait, sans laisser paraître, ni son amusement ni son irritation, il lui répondit ; tandis qu’elle ralentissait pour rester à sa hauteur :

« Tout dépend de la définition que vous donnez au mot « fou »… Et non ce n’est pas la première fois que je vois la mer, ayant vécut près de la manche, en France… »

Elle semblait mal à l’aise de lui avoir adresser la parole, alors il lui sourit, un petit sourire, qui voulait dire qu’elle ne le dérangeait pas, censé l’apaiser.

Tout en disant cela, il était sorti de l’eau, ses pieds nus laissant leurs empruntes dans le sable mouillé tandis que des gouttes d’eau de mer dévalaient de ses cheveux pour continuer leur course sur son visage ou son cou et finir par se perdre sur son torse. Apparemment la jeune femme voulait a tout prix éviter de voir la moindre parcelle de son corps, c’est pourquoi elle gardait obstinément le regard fixé sur l’horizon.

« Je m’appelle Syrus. » lui dit-il alors qu’il sortait totalement de l’eau en lui souriant toujours.

Sourire qu’elle devina, plus qu’elle ne le vit réellement, son regard toujours porté sur la mer. Ce paysage si tranquille, et à la fois, pouvant se montrer si revêche la détendait. Eli s’émerveillait d’avoir pu trouver une ville possédant un décor si pur. Les forêts, plus que nombreuses et les plages comme celle où ils se trouvaient offraient un terrain de promenade enchanteur. L’homme s’avança légèrement, lui ayant offert une réponse, à laquelle elle avait répondu par un mouvement de la tête. N’éprouvait-il pas le froid ? Alors qu’elle-même le trouvait vif et frigorifiait déjà ses joues.

- La France ? Vous êtes vous donc perdu dans le coin, monsieur Syrus ? demanda-t-elle, une pointe de malice dans la voix.

La nuit tombait vite à Forks, et la jeune femme se demanda combien de temps il lui restait pour profiter de ce samedi de repos. Les piles de copies qui l’attendaient sur son bureau se matérialisèrent devant ses yeux, lui tirant une fine grimace d’appréhension. Pourvu que ses élèves n’aient pas encore inventé de ces récits épiques comme certains en avaient le secret. Au moins, cela la ferait certainement rire un peu, seule chez elle.
Reprenant contact avec la réalité, elle se rendit compte qu’elle ne s’était même pas présentée. Confuse, elle fit un pas en avant et tendit la main.

- Pardonnez mon impolitesse, je suis Elizabeth Stevens.

La professeur ne le regardait toujours pas en face, visant un point au dessus de son épaule droite, à sa gauche donc. Elle n’était pas excessivement gênée, mais s’il envisageait de s’habiller, elle en serait fortement soulagée, aucuns doutes là-dessus. Non pas qu’il possédait un physique disgracieux, au contraire, elle avait deviné au loin, une silhouette athlétique et un torse ferme, mais, à présent qu’elle se trouvait plus proche, elle aurait apprécié de se trouver ailleurs.

Sa réponse n’avait l’air de vraiment intéresser la jeune femme laquelle elle avait répondu par un mouvement de la tête à la réponse qu’elle attendait, puis, toujours sans le regarder, elle lui demanda, comme en ce moquant de lui, s’il s’était perdu. Toujours les yeux perdus dans le vague au dessus de son épaule, Syrus ne répondit pas tout de suite, il se dirigea vers ses vêtements tandis qu’elle, ne bougea pas.

- « Perdu ? … Non, disons plutôt que je suis à la recherche d’une …connaissance et que la dernière fois que j’ai perçut sa trace, c’était il y a moins de deux semaines, dans la région. Alors je reste un peu en espérant qu’elle repasse. »

Les traits de Syrus s’étaient assombris, par chance, étant de dos, la jeune femme ne s’en aperçut pas. Alors qu’il remettait son t-shirt noir sur son torse déjà sec, il s’aperçut que la nuit tombait déjà, ce n’est que lorsqu’il enfila son jean, qu’elle s’avança vers lui pour lui tendre sa main, et se présenter. Elle paraissait confuse lorsqu’elle lui révéla son nom.

« Il n’y a pas de problèmes, répondit Syrus en lui souriant. Syrus Demetrius Lendogan, précisément, mais vous pouvez m’appeler Syrus ou encore Dèm, je ne suis pas difficile. »

Tout en disant cela Syrus, s’écarta un peu de la jeune femme pour s’assoir sur un rocher à un mètre de là. Attendant qu’elle réponde ou qu’elle se décide à le regarder, non pas qu’il le voulait mais il trouvait gênant de parler avec quelqu’un qui évitait votre regard. Se tournant vers l’immensité qui s’étalait non loin d’eux, Syrus pensa à sa famille, ou plutôt à sa mère, ainsi qu’a Balthazar. Il s’accrocha alors un post-it mental dans le crâne lui rappelant de les appeler bientôt.

Alors qu’il s’habillait, dos à la jeune femme celle-ci lui conseilla de demander aux riverains s’ils pouvaient l’aider… Bien sur Syrus n’allait pas répondre que cela ne servirait à rien car il aurait pus sentir son odeur à des centaines de mettre et si celle-ci était encore dans les parages, il aurait suivit cette piste. Notant qu’elle ne s’était pas proposer pour l’aider, Syrus se dit que, peut-être, elle n’avait pas grand-chose à faire de ce que Syrus pourrait trouver, ou tout simplement, a-t-elle trouvé que poser des questions eu été déplacé. Cela aurait été compréhensible.

« Oui vous avez raison, mais je n’ose pas déranger les gens, avec mon histoire, qui non d’autres soucis que de savoir ce qu’ils vont faire à manger le soir même. Et puis, je pense pouvoir m’en sortir tout seul. »

Il lui avait sourit en s’asseyant sur son rocher. Ils se regardèrent, plus ou mois dans les yeux pendant quelques minutes, ne sachant que faire. Elle semblait hésiter à le rejoindre et Syrus n’osait pas rester près d’elle. Surtout si ce n’était dans le but que de rester debout, planter comme un piquet. Le soleil se couchait définitivement à l’horizon, Syrus décida alors de ne pas s’attarder. A peine quelques minutes s’étaient écoulées depuis qu’il lui avait répondu mais il ne voulait pas la déranger plus longtemps…

« Je vais vous laisser si cela ne vous dérange pas. Je ne voudrais pas monopoliser votre promenade. Je vais surement aller aussi faire un tour dans les bois avant d’aller me coucher. »

Sur ce, il sauta sur ses pieds et d’un geste de la tête se détourna d’Eli, en direction de la forêt.

« Qui n’ont d’autres soucis que de savoir ce qu’ils vont manger le soir » ? Elizabeth fronça les sourcils, immédiatement tendue. C’était donc ainsi qu’il voyait les habitants de Forks ? Il lui adressa un sourire qu’elle chassa de ses pensées sans le moindre remord. Cela aurait été trop facile de s’attendrir sur ce genre de mimiques, et elle n’était pas du genre à se laisser facilement avoir. Néanmoins, elle ne répondit rien, préférant afficher une impassibilité polie, et ne bougea pas. Ce monsieur Lendogan était sans nuls doutes un homme tourmenté, ou tout du moins, possédant certains secrets sombres qui n’appartenaient qu’à lui, et qu’elle aurait la justesse de ne pas chercher à comprendre. Peu à peu, même si les secondes n’avaient pas été nombreuses à s’écouler, le malaise envahit de nouveau la jeune femme, qui préféra se tourner encore une fois vers les vagues s’écrasant impitoyablement sur le sable fin. Elle tourna légèrement la tête dans sa direction lorsqu’il lui parla de forêt. Hum ? Aller se balader, au moins, il avait de meilleures occupations que de pensées, ce qui n’était pas plus mal. Elle avait eu peu de comprendre qu’il n’avait que son corps pour seul atout. Le pauvre, ça aurait été dommage, songea-t-elle ironiquement. La professeur avait croisé les bras, la posture fière avant de répondre.

- Bien, je vous souhaite une bonne promenade dans ce cas.

Elle hocha la tête lorsqu’il en fit de même, et poursuivit sa marche, le long de la plage, en sens inverse de la direction prise par celui qui restait encore, à ses yeux, un inconnu.

[Hj : L'horreur, un post aussi court... j'ai honte T___T]

[HJ: Ne t'en fait pas ^^ Vas plutôt réfléchir à ton prochain primopost ;p )


Quant elle avait entendu sa phrase Elizabeth s’était tendu, Syrus l’avait remarqué mais ne commenta pas… Elle pouvait bien croire ce qu’elle voulait même si il n’était pas sur de comment elle avait prit ce qu’il avait dit. Lui pensait seulement dire par cette tournure qu’il ne voulait pas embêter les gens qui n’avaient pas de gros soucis avec les siens, pour ne pas leur faire supporter son chagrin et sa vengeance.

Alors qu’il se retournait, elle lui rendit son salut d’un petit mouvement de tête. Puis sans se retourner, elle s’éloigna de Syrus, un dernier coup d’œil en arrière lui appris qu’elle ne lui jetterait pas d’autre regard, pas un inconnu à peine rencontré.

En quelques bonds il arriva près de l’orée de la forêt. Il enleva son t-shirt, son pantalon, son sous vêtement, qu’il les lança derrière un arbre, puis humant les odeurs à travers son nez humain, il inspira un bon coup avant de se transformer dans un bond, et de se mettre à courir dans les sous bois. Rien n’était comparable à l’ivresse que procurait la vitesse et à la sensation d’être libre.

Bien qu’il ne sache pas si elle était native de Forks ou pas, elle y semblait à l’aise, et Syrus se demanda si lui aussi ressentirait ce sentiment d’avoir été adopté… Pourtant, c’était bien la dernière chose qu’il souhaitait, il ne voulait pas… plus s’attacher à des personnes qu’il risquerait de perdre tôt ou tard. Que se soit à cause d’un de ses changements de destination fréquents ou encore à cause de choses ou de personnes sur lesquels, il n’avait aucuns pouvoirs…