La Fin De Tout ?! [Alice&Gabriel, pour le moment]

Ses yeux s'ouvrirent difficilement, elle se sentit bizarre, elle n'était plus mettre de ses sens, sa vue se troublait, ses jambes et ses mains étaient liés à une chaise, son cou la brûlait, elle ouvrit complètement les yeux et découvrit son agresseur, il était assis devant elle, la fixant d'un sourire diabolique.
Alice regarda ses bras et pu constater qu'ils étaient tailladés & couvert de sang, elle ne comprit pas mais ce sentait de plus en plus affaiblit, ses yeux avaient changé de couleur devenant d'un noir affamé.

" Qu'est-ce que vous m'avez fait ... "

Elle essaya de bouger ses poignets mais en vains, elle était piégée, pourquoi s'en prenait-il à elle, comment l'avait-il retrouvé ?! Soudainement, elle eut une vision, d'une jeune femme, d'environ 20 ans, blonde, attachée tout comme elle sur une chaise, couverte de sang, hurlant à en perdre toute voix ... Une autre femme se trouvait en face d'elle, curieusement, elle semblait plus calme, plus sombre, lorsqu'elle leva la tête elle pu remarquer son regard noir ... C'était un vampire, un vampire blessé, face à une humaine couverte de sang. Sa vision s'atténua, puis elle reprit son souffle, elle espérait ne pas avoir comprit le sens de cette vision mais elle en avait peur, voulait-il réveiller en elle ses instincts noirs ? Voulait-il faire d'elle un animal, lui rappelait ce qu'elle était ?

Gabriel avait trouvé cette grotte tout à fait adéquate … & puis il s’agissait d’un endroit sur la Push, il ignorait que ce lieu était interdit aux Cullen. Il avait laissé Alice quelques temps seule, il était parti à la traque d’une seconde personne, la tâche avait été facile, bon nombre d’humains se promènent seuls dans les rues de Forks sans se douter de ce qui les entouraient. Il était tombé sur une frêle humaine, à l’odeur alléchante, elle allait sans doute plaire à la belle Alice affamée.
Une fois, l’humaine réduite à une faible victime, il l’amena auprès de l’autre vampire. Il l’attacha solidement à une chaise et lui entailla légèrement les avant-bras afin que l’odeur du sang frais réveille le vampire encore dans les vaps.

Il s’installa au fond de la grotte tel un animal au regard fixé sur ses victimes inconscientes et sans défense. Il se demandait encore comment elle avait pu percevoir ce qu’il avait fait à travers les yeux de ses victimes, avait-elle un don ?! Il n’était donc pas le seul à en posséder un, bien que le sien était beaucoup plus ravageur que celui-ci.

Puis ses yeux s’ouvrirent enfin, bien avant l’humaine, il afficha un sourire en coin, la voir émerger aussi lentement le fit rire, avant qu’elle ne reprenne ses esprits, Gabriel avait prit la précaution de lui taillader les avant-bras avec le couteau qui lui avait servit à faire de même sur l’humaine, le sang humain en contact de celui d’un vampire, l’affaiblissait, le rendait faible et impuissant pouvant le tuer. Il prit donc un mal à plaisir la voir souffrir, ne sachant pas ce qui lui arrivait. Sanglée à sa chaise, impuissante … Gabriel se leva et s’approcha d’elle, posant une main sur ses cheveux et amenant sa tête en arrière.

« Ahhh … C’est un de mes petits secrets, croyais-tu vraiment qu’un vampire pouvait être indestructible ?! Nous avons nos faiblesses, malheureusement … »

Il lâcha son étreinte et vint se placer devant elle lui cachant l’humaine pour le moment, son regard était devenu noir nuit, la faim se faisait ressentir, il s’en réjouissait.
Il se mit accroupit à sa hauteur posant ses mains sur ses cuisses, agissant comme si il s’agissait d’une enfant.

« Tu es la seule à connaître mon mode d’action … Je suis déçu car la suite tu la connais dore et déjà, ça ne risque pas d’être bien marrant mais j’essayerai que ça le soit, j’ai une réputation à tenir … & je tiens à te fournir d’autres images inoubliables !! »

Il s’écarta d’elle, pour lui laisser champ libre et de ce fait lui faire découvrir l’autre personne, prisonnière tout comme elle & blessée. Il se dirigea vers l’humaine encore endormie et se plaça derrière elle, humant son parfum & sa douce odeur.

« Frêle & fragile … Tu as beau te le dire, tu ne résisteras pas longtemps & ça se dit végétarien … »

Il se mit à rire.

A l’ombre d’une immense et imposante palissade sculptée qui enserrait gracieusement ce qui avait jadis dû être une luxueuse propriété de Forks, le petit corps athlétique de Kristin s’ébroua silencieusement en une succession saccadée de gestes rapides, de réflexes quasi innés. L’humidité perla aussitôt sur son doux visage claire en une multitude de fines gouttes diaphanes qui furent instantanément projetées sur plusieurs mètres d’envergure.
Deux lunes s’étaient en effet écoulées depuis le dernier passage tout à fait hasardeux de la jeune fille dans cette sombre allée privée, oubliée depuis des dizaines années. Un lieu isolé, étrange, indéniablement emprunt de magie obscure qui semblait être à l’abandon depuis une aube si lointaine que des herbes hautes avait pu, dévorer sournoisement, parcelle après parcelle, une très grande partie des jardins de l’imposante demeure, tumeur infectée, vorace qui souillait impitoyablement ces terres riches et fertiles sur plusieurs dizaines hectares. Engloutissant partiellement les vestiges opalescents d’antiques sculptures aux éternels traits figés, désormais érodées par les intempéries et le manque d’entretien, les eaux troubles et boueuses s’approchaient lentement, avide langue purulente, de la bâtisse. Littéralement fascinante autant par les dimensions colossales de l’œuvre que par son architecture originale, recherchée, à la fois fière et malsaine, la demeure était de ces objets morts et inertes que l’imagination ne pouvait s’empêcher d’animer de vie propre. Et cette résidence avait une très forte et profonde personnalité effrayante dans l’esprit aux aguets de la blonde, une présence menaçante, dissuadant sévèrement les plus téméraires de s’y aventurer de manière volontaire.

Pourtant intimidée lors de sa toute première visite accidentelle dans les parages désormais livrées à une végétation asphyxiante et vénéneuse, Kristin était depuis, restée étrangement hantée par l’appel sourd et tentant d’explorer l’intérieur des entrailles ténébreuses de la bête en sommeil, le désir oppressant, presque viscéral d’en percer les si noirs secrets de son âme qu’elle semblait corrompre l’esprit de quiconque posait le regard sur sa silhouette décharnée. Un puissant et inexplicable attrait pour cette terre aux empruntes du passé si manifestes, tangibles avait laissée la belle partagée entre l’envie irrationnelle d’y céder et la méfiance, la prudence de résister au chant ensorceleur qui constituait, selon elle, un envoûtement volontaire, un astucieux piège tendu aux passants trop curieux. Cette nuit là, pourtant, Kristin était revenu, guidé par un irrésistible et mystérieux murmure suave, une tentante ambition de savoir, de découvrir ce qui s’était réellement passé entre ces murs abandonnés pour qu’ils en préservent tant de vibrations néfastes et enfin, de percer à jour la nature des sombres pouvoirs terrés en son cœur, se les approprier. Pensive sur les éventuelles dangers qu’elle aurait à affronter à l’intérieur, la demoiselle restait immobile, contemplant une dernière fois les magnifiques rayons lunaires se perdre, diffus, dans la brume épaisse qui émanait perpétuellement de l’étouffant marigot. Un escalier ébène de braises éteintes, rendues prisonnières du marbre grisâtre et entaillé par une substance pétrifiée, s’ouvrait en demi-cercle vers une large porte branlante, encadrée par deux vieilles colonnes ouvragées soutenant un ensemble d’ornements sculptés autour d’un blason familial inconnu de la blonde aux yeux clairs.

L’endroit semblait avoir déjà été foulé par plusieurs humains et ce, récemment, à en juger par les différents jeux d’empreintes laissés dans l’épaisse poussière au sol. Mais à bien étudier leur aspect, leur taille et leurs caractéristiques propres, il devenait évident qu’une seule série de pas entrait et sortait à diverses reprises de la maison, tandis qu’une demi-douzaine d’autres n’avait marqué le parquet que dans un unique sens, celui qui s'engouffrait dans le repaire…

« N’a ton jamais dit petit chérubin de ne pas sortir, la nuit »

Kristin fit volte face, mouvement rapide et angoissé. A plusieurs mètres devant elle, se tenant droite en souriant, un homme aussi beau que terrifiant la toisait. Sa langue passait sur ses lèvres par moment, image sournoise d’une prédateur affamée, savourant l’image de sa victime.

« Je ferai mieux de rentrer alors… »

Mais avant qu’elle n’ai plus cligner des paupières, l’homme brun s’était retrouvé face à elle. Il la pris à la gorge, la souleva comme si Kristin n’avait pesait que quelques grammes et la plaqua violemment contre le mur des briques de la battisse. Les images de Seattle et de l’agression fusèrent dans la tête de la jeune fille comme si elle revivait un mauvais rêve une seconde fois.
Son regard émeraude, perturbé par le manque d’oxygène chercha la délivrance, passant de droite à gauche à la recherche peu probable de l’homme aux yeux d’or qui l’avait sauvé.

« Personne ne viendra mon bel ange blond, il n’y a que toi, et moi. »

Puis, avec une férocité non contrôlée il plaqua sa tête contre le cou de Kristin pour suçoter avec envie la peau de sa gorge. Il remonta son visage aussi diaphane que la lune le long de sa gorge, traçant de sa langue humide son passage. Kristin laissa échapper un cri étouffé qui lui vida les poumons, la faisant sombrer dans l’inconscience.

« Dieu que tu sens bon, mais Dieu n’est pas là pour son ange et je t’arracherai donc à lui. »

***

Mal, elle avait mal. Une violente douleur parcourait ses avants bras tandis que sa gorge brûlait de la torsion des mains qui l’avaient étranglée.
Un bruit flou pourvu d’un écho lui parvint aux oreilles. Elle ne comprenait cependant pas qui parlait ni même un seul mot. Ses paupières s’ouvrirent, dévoilant le vert translucide de ses yeux. Tout aussi flou que son audition sa vue troublée chercha le moindre repère et se figea sur le visage lointain d’une jeune fille.

« A…Alice c’est…c’est toi ? »

A peine sa voix fluette, mais cassée par la douleur eut-elle franchie la barrière de ses lèvres qu’un poigne de fer se saisit de sa chevelure blonde et tira sa tête en arrière. Un visage passa devant ses yeux avant que des lèvres vinrent rejouer avec sa gorge.

« Bienvenue parmi nous mon ange. »

Alice se tordait les poignets, espérant pouvoir se libérer de ses liens, mais lorsque ce vampire s’écarta de sa vue pour lui laisser découvrir une autre victime … Blessée qui plus est, lorsqu’elle se réveilla à son tour, elle l’entendit prononcer son prénom, Alice était tellement affaiblit qu’elle ne l’avait pas reconnu tout de suite. Il s’agissait de Kristin, une humaine qu’elle avait rencontré sur le parking de l’école bien qu’elle avait sa connaissance et qu’elle la trouvait très sympathique, elle ne put s’empêcher de se concentrer sur son odeur, ses avant-bras tailladés, ce sang couvrant ses bras.
Ses yeux étaient devenus noirs, incontrôlables … Elle essaya de fermer les yeux, de penser à ce qui lui était cher, elle vit le visage de chacun des membres de sa famille, elle ne voulait pas qu’ils se mêlent à ça, de peur qu’ils n’en sortent pas indemne qui sait ce qu’il pouvait se passer avec un tel fou.
Elle regarda ses avant-bras, tout deux également en sang, elle commença à comprendre ce qu’il avait fait, il était en train de l’empoisonner à petit feu avec du sang humain, ce qui l’affaiblissait et faisait ressurgir en elle sa faim.

« Je ne tiens pas à voir d’autres images de tes carnages, tes victimes me suffisent & auraient dû être les dernières !! »

Elle s’arrêta un moment affaiblit, elle essaya de nouveau à tourner ses poignets qui commençaient à être en sang, elle voulait à tout prix se détacher, s’éloigner de cette humaine en sang, elle ne voulait pas toucher à un humain, cette idée lui faisait horriblement peur, elle ne voulait pas se transformer en monstre car en y réfléchissant dans ses visions, ce n’était pas ce traqueur qui faisait souffrir ses victimes humaines, mais ces vampires qui tout comme elle avait été affaiblit, poussé à aller contre leur nature et la promesse qu’ils s’étaient faite, ne plus toucher un seul humain !

« Relâche là … Elle n’a pas le droit de connaître ma souffrance … & tu n’as pas à lui imposer ceci … »

Elle pouvait lire sur le visage de la jeune Kristin qu’elle était apeurée, qu’elle pensait vivre un mauvais cauchemar, qu’elle allait sans doute se réveiller. Elle eut peur pour elle, & sa souffrance l’affectait beaucoup. Le vampire lâcha prise, déposant un dernier regard vers sa seconde victime …

***

Gabriel se dirigea ensuite vers Alice, le regard inquiétant, la voir s’agiter, le faisait jubiler, il aimait avoir une totale emprise sur ses victimes, c’était un jeu d’enfants. L’envie de s’attaquer à ses soit disant frères, lui était venu comme ça, sans raison bien précise à vrai dire. Arrivé à la hauteur d’Alice, il se mit à sa hauteur, posant une main sur ses joues froides et pâles.

« Tu m’intrigues beaucoup, tu as un donc si spécial … Ce n’est pas un cadeau je te l’accorde, car je peux imaginer ce que tu as pu voir ici, rien de bien amusant, mais malheureusement tu n’es pas là seule à avoir un terrible fardeau à porter, le mien est assez spécial, je dois dire, je n’ai jamais bien compris son origine … »

Il sentit la respiration d’Alice s’accélérait à vive allure, il posa ses deux mains au niveau de ses tempes et se mit à sourire. Un don qui faisait souffrir, il pouvait transmettre la douleur, la souffrance et les derniers instants de ses victimes comme une genre de magnétoscope ayant enregistré le moindre détail, le moindre souffle, la moindre plainte. Etant donné qu’Alice était assez réceptrice à ce genre d’attaque, les images risquaient de la faire bien plus souffrir que le petit aperçu qu’elle avait pu quelques jours avant l’arrivée de Gabriel. Avant de lancer le processus, il se pencha à l’une de ses oreilles.

« Avec tout ça, j’ai oublié de me présenter, je m’appelle Gabriel … »

D’un sourire, il imposa de nouveau ses mains sur ses tempes et il n’avait qu’à repenser à toutes ses victimes. Alice poussa un cri de douleur comme si elle souffrait en même temps que ces victimes. Il arrêta quelques minutes après et se releva, sourire aux lèvres, il regarda Kristin.

« Tu dois te douter que ton amie … Oui je présume que tu l’as connais étant donné que tu l’as appelé par son magnifique prénom, je disais donc, tu dois te douter qu’elle n’ait pas humaine … »

Dit-il en pouffant de rire, Alice avait perdu connaissance, il se rapprocha d’elle et prit sa tête entre ses mains.

« Elle va se trouvait affamée après ça, elle va vouloir se nourrir, si j’ai bien compris d’habitude, elle se nourrit de sang animal mais étant donné que là je ne l’ai pas ménagé … Elle risque fort bien de s’attaquer à toi sans une once de réflexion … Que dis-tu de cela, à moins que tu ne veuilles abréger ses souffrances car crois-moi, elle en voit en ce moment de toute les couleurs, elle est forte, je l’accorde … »

Il posa son regard haineux vers la jeune humaine.

Un beau paysage, une belle vue, une belle plage, un bon climat. Voila ce qui avait poussé Loren Stewart à bouger de Forks et conduire jusque La Push. Biensur, elle ne savait pas ce qui se passait ni ce qui allait lui arriver. Par un beau jours d'Hiver (beau étant un mot un peu fort pour qualifié le climat en fonction de la saison), la jeune Stewart se leva tôt. Comme tout les matins, elle se leva, laissant apparaître un pyjama plutôt chaud, mais très joli, et se dirigeat directement vers la fenêtre, qu'elle ouvrit pour aérer un peu sa chambre. Elle se prépara, déjeuna, puis une fois prête, elle attrapa son sac et se rendit directement à La Push, en haut de la falaise. Lorsqu'elle se gara, elle remarqua qu'elle n'était pas seule. En effet, aucune voiture n'était stationné, mais elle entendait des voix, ou plutôt des bruits dans les arbres. Elle se retourna pour voir de quoi il s'agissait mais ne voyait toujours rien, cependant elle sentait que çà se rapprochait d'elle, tout en la contournant légerement. Elle commencait un peu à avoir peur, se demandant si c'était une bête ou un truc dans le genre. Oui, Loren était humaine et comme tout humain, elle ne pensait pas aux vieilles histoire Quileutes ou Vampiriques !

On lui avait souvent dit qu'elle avait une odeur TRES aléchante. Et on avait souvent insister sur le très. Ce qui, pour Loren était un merveilleux compliment. Cependant ceux qui lui avait dit çà, ne pensait pas au parfum Dior ou Chanel qu'elle achetais, mais à son odeur corporelle. De plus, ceux qui lui avait dit ça étaient d'anciens Volturi : Lucas Russel & Alec Spencer. Bien-entendu, Loren elle, n'était pas au courant de leur origine et de toute façon le mot volturi n'aurait eu aucun sens pour elle. Elle aimait ces deux hommes, l'un était son meilleur ami, l'autre l'amour de sa vie, mais chacun d'eux avait une attitude étrange dès qu'elle désirait un calin ou autre..

Bref, elle vit une silouhette se dégager de la forêt. Un homme d'une 30ene d'année, mais elle n'en était pas sûre, il était loin. Cependant, il portait une femme dans ces bras, il l'a portait comme si elle pesait 1Kg. Loren ne l'a reconnaissait pas étant trop loin. Le jeune homme regarda la jeune brunette et lacha le corps de la jeune fille par terre comme si il s'agissait d'un simple sac poubelle. Loren s'approcha alors en titubant à cause de ses talons aiguille. Elle paniquait, et plus elle se rapprochait de l'homme, plus elle distinguait les trait du visage de la jeune fille étendue par terre. Enfin, elle l'a reconnue, il s'agissait de Kristin Cross, une élève de High School Forks, qui était d'ailleurs dans la même classe que Loren. Les deux jeunes filles ne se connaissaient pas beaucoup mais s'appréciaient tout de même.

Loren émis un cris aigue et s'accroupie a coté de son amie. Elle regarda le jeune homme et lui demanda alors, panniquée :

"Que s'est-il passé ? Il faut appeler une ambulance, ou la police..."

Cependant le jeune homme ne réagit pas à sa demande. Comme ses deux amis, il avait surement dû trouvé que Loren avait une odeur très aléchante. Alors qu'elle reportait son attention sur Kristin, elle sentit une énorme douleur au cou. En effet, une main l'avait aggripé et serré telement fort, qu'elle en entendit ses vertebres se déplacer, puis perdis connaissance quelques secondes après.

Elle ne s'était reveillé que quelques heures plus tard, mais cette fois-ci dans un endroit totalement différent. Plutôt humide et sombre. Elle ouvrit les yeux, mais ne vit que de simples formes floues. Après quelques minutes sans rien dire, elle finit par voir totalement ce qui se passait à coté d'elle. Elle était dans l'ombre, donc les autres personnes présentes ne pouvaient pas la voir, mais elle, pouvait voir tout le monde. Elle se rendit compte que ces mains étaient liés à la chaise sur laquelle elle était assise, ainsi que ces pieds. Elle essaya de se débattre, mais rien de ce qu'elle pouvait faire n'était utile. Elle ressentit une douleur énorme dans le dos à cause de ses vertèbres et poussa un cris strident, ce qui attira l'attention des trois autres personnes présentes. Une voix d'homme lui dit :

"Je vois que la jolie diva est réveillée... Ne t'inquiète pas, tu sera la privilégiée, tu passeras la dernière..."

Elle ne compris pas vraiment ce qu'il voulait dire, mais elle reconnue les deux personnes d'à côté : Kristin, qui était maintenant reveillée, et Alice Cullen, la soeur d'Edward.

Captivant spectacle que d’observer une flamme brûlant, dévorant la cire qui la porte et l’entoure, qui lui accorde de sa présence, une éphémère vie d’intensité. Fascinant spectacle que de contempler une ardeur lumineuse se diriger inexorablement vers sa propre fin. Vacillante, hésitante et tremblotante, une aura d’existence étouffée par cette étreinte ténébreuse emplie de promesse de mort qui ne cessait de se resserrer inexorablement autour de son frêle halos doré, de sa faible petite lueur solaire épuisée dans sa lutte, son trop long combat qui amenuisait progressivement et de manière irréversible, ses dernières forces et ses ultimes ressources. Mais elle continuait cependant de s’embraser, vaillante et ardente, fière dans son destin tout tracé, sans pourtant que Kristin ne parvienne à se défaire de cette curieuse impression qu’un simple souffle de vent pourrait avoir raison d’elle. Cette vision était soudainement d’autant plus insupportable à admirer que la belle se sentait, en cette éternelle seconde d'attente qui ne semblait plus vouloir s’achever, particulièrement similaire à cette minuscule chose fragile et exposée aux hasards d’un courant d'air. Car depuis quelques secondes, la blonde aux yeux clairs vivait dans un douloureux mutisme, emprisonnée par la poigne de fer de ce détraqué sadique nommé Gabriel.

« Tu dois te douter que ton amie … Oui je présume que tu l’as connais étant donné que tu l’as appelé par son magnifique prénom, je disais donc, tu dois te douter qu’elle n’ait pas humaine … »

« Vous êtes complètement fou…lâchez moi, libérez nous… »

Alors qu’elle s’apprêtait à hurler, meurtrissant à coup sûr ses cordes vocales la main du jeune homme bloqua l’accès de ses lèvres avec une force digne d’un titan.

« Chuuute mon ange, personne ne t’entendra et si quelqu’un à la « chance » de t’entendre et bien, tu auras un mort sur la conscience, est bien là ce que tu veux? »

Il se plaça devant elle, la toisant avec une certaine fascination mêlée d’envie. Puis, retirant sa main, il caressa le contour de sa bouche et s’attarda sur la courbe de son visage. Kristin elle, le regardait avec fureur. Son regard émeraude affichant dégoût mêlée de pitié.

« Oui mon ange, regarde moi de tes grands yeux abyssaux. Je suis certain que plus d’un homme c’est perdu en eux, belle sirène. »

Il marqua une pause pour lui respirer son parfum puis reprit.

« Elle va se trouvait affamée après ça, elle va vouloir se nourrir, si j’ai bien compris d’habitude, elle se nourrit de sang animal mais étant donné que là je ne l’ai pas ménagé … Elle risque fort bien de s’attaquer à toi sans une once de réflexion … Que dis-tu de cela, à moins que tu ne veuilles abréger ses souffrances car crois-moi, elle en voit en ce moment de toute les couleurs, elle est forte, je l’accorde … »

Là, assise face à elle, Alice observait avec envie et désespoir cette petite âme s’agiter dans son étroite prison qui serait également son triste tombeau. Un nouveau soupir troubla les ombres indiquant à Kristin qu’il demeurait dans la pièce encore une personne. Ainsi il n’était point trois mais quatre. Il faisait si sombre dans l’immense pièce silencieuse et abandonnée, cette grotte si obscur que la jeune fille en avait pratiquement l’illusion de s’être perdue dans une froide dimension parallèle totalement dépourvue de vie. Et dans cette absence de bruit inhérent à la pulsion d’un cœur dans un corps, d’une âme au sein d’une conscience, la belle.

« Je vois que la jolie diva est réveillée... Ne t'inquiète pas, tu sera la privilégiée, tu passeras la dernière... »

« Vous n’êtes qu’un pauvre fou, j’ai pitié de vous »

Il sourit cruellement et se redressa. Puis sans se retenir il gifla tel un boulet de canon la jolie blonde qui crut perdre la littéralement la tête. Un filet de sang coula le long de ses lèvres déjà rouge. La tête tournée vers la droite elle aperçu une autre de ses camarade d’infortune.

« Loren…murmura t-elle. »

« Loren quel beau prénom pour de la nourriture et quel est le tien mon bel ange? »

Kristin ne dit rien, se mordant la lèvre qui saignait abondement. Cela provoqua un nouvel afflux sanguin. Gabriel lui semblait dans un état de pur frénésie aphrodisiaque. Il passa un doigt sur la bouche de Kristin et retourna vers Alice. Kristin pu le voir frôler le nez d’Alice avec son doigt ensanglanté.

« Alors? Alors? »

Il riait tel un fou.

« Loren…Loren réveille toi ! ! »

Marie, Marie !! Nonnnnnnn, ne fais pas ça, je t’en prie, tu n’es pas comme ça, nonnnn !!! Les yeux d’Alice s’ouvrirent soudainement, elle avait mal partout, à la tête, il lui avait envoyé tellement d’images qu’elle ne savait pas combien de temps, elle était restée inconsciente. Elle releva la tête, elle avait l’impression qu’elle pesait si lourde, la première odeur qui vint la titiller fut celle du sang humain, il empestait la pièce. Alice croisa le regard de Kristin complètement apeurée et ne comprenant pas ce qu’il se passait, elle voulait que ce vampire arrête et les relâches, elle ne savait pas qu’ils s’agissaient de vampires dans tout les cas pas encore.
Son attention se porta vers le fond de la pièce, le traqueur était occupé par Kristin et n’avait pas vu qu’Alice s’était réveillée. Son odeur lui était familière mais c’était confus, elle n’avait que ce sang dans l’esprit. C’est à ce moment là, qu’elle entendit Kristin pousser un cri, le vampire venait de la gifler assez fortement et venait de s’apercevoir qu’Alice était éveillée. Il venait de passer ses doigts dans le sang de Kristin puis vint l’agiter sous le nez d’Alice. Elle posa son regard noir sur lui.

« Tu ne sais pas dans quoi tu t’engages, tu les retouches & je te jure que tu connaîtras ce que c’est que souffrir !! »

Gabriel fut comme si il fut effrayé, il lui attrapa le cou et se mit à sourire, il posa ensuite une de ses mains sur les blessures du vampire et appuya violement dessus. Elle retint sa douleur, celui-ci se retourna, se dirigeant vers la captive à l’écart d’elles et dans l’obscurité.

Alice posa son regard noir, terrifiant sur kristin bien que l’on pouvait croire qu’elle était à bout et affamée, Alice avait passé tellement d’années à se contrôlait qu’elle pouvait tenir encore, et ne pas sauter sur elles comme un animal. Elle regarda ses poignets, une partie de la chaise était assez affûtée, de quoi briser ses liens, elle fut vite mais assez calmement, elle posa un regard sur Gabriel toujours de dos, occupé à balbutier de belles paroles. Enfin, son premier poignet fut libéré, elle détacha en vitesse le deuxième, puis se baissa pour détacher ses jambes mais malheureusement, Gabriel se tourna à se moment là, Alice arriva de justesse à se détacher, elle se releva mais il la prit de vitesse l’attrapa par le cou et l’envoya valser aux pieds de Kristin, elle se releva s’appuya sur les genoux de celle-ci, fermant les yeux, essayant de contrôler sa faim, elle la regarda dans les yeux pour les quelques secondes qui lui restait avant que Gabriel ne revienne.
Son regard voulait en dire long, Gabriel attrapa sa tête et la colla à celle de Kristin.

Gabriel : « & là tu n’en as toujours pas envie ?? »

Alice prit de nouveau appui sur les genoux de Kristin et frappa d’un coup de tête Gabriel, elle se leva et le frappa de toute ses forces, elle ne sentait plus ses bras, il tomba inconscient … Il n’allait pas le rester longtemps, elle aperçut un couteau de poche, elle sauta dessus, l’ouvrit et se dirigea vers Kristin, elle regarda un de ses poignets, hésitante d’approcher plus mais elle le fit, coupant ses liens par en dessous afin que le vampire ne voit pas qu’elle venait de les couper, elle posa ensuite le couteau dans l’entrejambe de celle-ci qu’il ne le voit pas et la regarda, elle posa sa main sur son menton pour avoir toute son attention.

« Ecoute moi … Il ne faut pas qu’il te voit couper tes liens, je n’aurais pas d’autres chances après celle-ci à moins qu’il ne s’absente si ça se fait, tu finis de te détacher et tu la détaches … »

Elle regarda la seconde personne puis reposa son regard sur Kristin & adoptant une triste mine.

« Je … Je sais pas combien de temps, je pourrais tenir mais je suis aussi dangereuse que lui, tu as compr … »

Elle n’eut pas le temps de finir que les deux mains de Gabriel vinrent se poser sur les tempes d’Alice, elle poussa un cri de douleur et s’affala à terre comme paralysée …

Gabriel : « & voilà, une chose de faite » dit-il en un sourire sanglant envers Kristin.

Il traîna ensuite Alice jusqu’à sa chaise et la rattacha plus solidement.

Tout se passa avec une rapidité si accentuée que les yeux de Jaspe de Kristin eurent à peine le temps de distinguer l’action. Son cerveau lui, n’analysait pas assez vite sous ses cheveux blond (xD) pour lui permettre de comprendre le pourquoi du comment, et la raison rationnel à tout ceci.
Alice se détacha aussi rapidement qu’agilement et fut projeter comme un vulgaire homme de paille au pied d’une Kristin ensanglantée.

« Oh mon Dieu, Alice… cet homme est droguée, regarde la force qu’il a, il va nous tuer, tu ne peux rien contre... »

Mais avant qu’elle n’ai put finir sa phrase Alice dont les yeux dorés pouvait infliger au cœur de la belle plus de douleur que n’importe quelle entaille la toisait avec une force soutenue. Pour Alice semblait si souffrante par la simple vue de Kristin, par sa simple odeur.

« Il revient ! »

Kristin poussa un gémissement de douleur quand la tête d’Alice vint s’écraser violement contre son cou. Elle pouvait sentir la respiration d’Alice s’emballait, machine défectueuse annonçant sa mort avenir. Gabriel souriait, prononçant de sa voix masculine des mots dénudés de sens aux oreilles de Kristin.
Pourquoi Alice aurait envie…d’elle, était ce une cannibale repentie ou bien une homosexuelle refoulée. Aucune des deux hypothèses n’avait de sens. La théorie du cannibalisme était tout simplement grotesque, et Jasper était tout bonnement aussi féminine qu’Emmett. Il y avait donc autre chose.

Une fraction de seconde plus tard, Gabriel était au sol, mis KO par le petit lutin brun. La non plus Kristin ne comprenait rien. Comment un gabarit mouche peut se débarrasser avec tant d’aisance du sumo?
Le Lion s’éprit de l’agneau n’était plus qu’une citation stupide, l’agneau écrasa le Lion semblait plus véridique.
Un surface argentée attira le regard de la blonde. Alice brandissait un couteau et hésitait en s’approchant d’elle. Pourquoi tant d’hésitation, allait-elle la tuer ou bien la délivrer?
Sa main gauche fut libérée d’un coup de lame avant qu’Alice ne cache l’arme blanche au niveau de l’entrejambe de Kristin.

« Ecoute moi … Il ne faut pas qu’il te voit couper tes liens, je n’aurais pas d’autres chances après celle-ci à moins qu’il ne s’absente si ça se fait, tu finis de te détacher et tu la détaches … Je … Je sais pas combien de temps, je pourrais tenir mais je suis aussi dangereuse que lui, tu as compr … »

Un hurlement puissant traversa le mur de ses lèvres avant qu’elle ne s’effondre sur le sol de pierre, inconsciente. Gabriel s’était redressé et avait usé d’une technique d’arts martiaux plutôt terrible. Kristin n’avait jamais rien vu d‘équivalent. Il avait juste appliqué la paume de ses mains sur les tempes d’Alice qui, submergée par une douleur sans nom avait perdu conscience.
Néanmoins il s’éloignait à présent d’elle et lui tournait le dos pour attacher Alice.

*Maintenant*

Usant de toute la puissance de ses muscles, Kristin trancha nettement les liens qui emprisonnaient ses trois membres captifs. Puis, sans l’ombre d’un bruit hormis les battement de son cœur, elle se dirigea vers Loren encore à moitié sonnée.

« Loren, Loren, lève toi ! ! »

La pluie qui semblait s’abattre avec force à l’extérieur de la prison rocheuse avait tracé un sillon, s’infiltrant dans la pierre jusqu’au deux jeunes filles captives. Kristin trempa sa main dans la flaque argileuse et la plaça ensuite sur le visage de Loren. L’eau était un bon moyen de la réveiller. Quand celle-ci fut consciente, Kristin l’aida à se relever.

Que faire, aider Alice contre une brute espèce, ou s’enfuir à toute vitesse ?

La garce !! Il l’avait sous estimé, Alice Cullen était un vampire assez coriace, à cette heure beaucoup d’autres vampires auraient craqué et se serait jeté sur la proie humaine blessée mais là non … Rien, pourtant elle ressentait la soif, il le sentait et pouvait le constater mais elle le contrôlait si bien, ça l’arrangeait !! Il ne fut qu’inconscient pendant un bref moment par la suite, il se dirigea ensuite vers Alice qui s’adressait à la jeune humaine :

- Je … Je sais pas combien de temps, je pourrais tenir mais je suis aussi dangereuse que lui, tu as compr … -

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase que celui-ci posa ses mains sur ses tempes, ses yeux étaient noirs de couleur, il n’aimait vraiment que celle-ci lui résiste et il allait le lui montrer. Il l’attrapa aisément par les épaules et la traîna jusqu’à sa chaise qu’elle avait quitté quelques minutes plutôt.
Il la plaça correctement, attacha solidement ses mains sur les rebords de la chaise, elle était encore inconsciente. Il posa sa main sur une de ses joues puis descendit jusqu’à son coup, la regardant, cauchemardant !

« Quelles images vois-tu ma belle ? Quelles victimes te livrent ses derniers instants … »

Puis un bruit étrange attira son attention, un bruit étouffé, il se retourna et vit la belle blonde près de la toute première captive, elle s’était détachée mais comment ?! Puis il repensa à Alice tout près d’elle, elle avait sans doute profitait de cet instant pour la libérer … Sans un bruit, il ne l’interrompit pas, elle essayait tant bien que mal de réveiller son amie. Il attrapa un second couteau, près de la chaise d’Alice, il s’en était servi pour couper des liens, il l’attrapa et l’ouvrit.

« Ce n’est pas très sage de votre part mesdemoiselles … »

Dit-il en souriant, Kristin venait d’aider la brunette à se relever et s’apprêtaient sans doute à s’enfuir de la grotte, il se mit à jouer avec le couteau et tourna autour de la belle Alice. Il se plaça derrière elle, toujours inconsciente et pencha sa tête.

« Si vous saviez ce qui vous entoure … Des choses terribles, effroyables & monstrueuses … »

Il fixa la petite blonde d’un regard noir menaçant puis plaça le couteau sous le cou du vampire.

« Décapitation & un grand feu de joie, c’est le seul moyen de tuer un vampire … & oui mesdemoiselles, ceci existe, bel et bien, vous êtes prêtes à en faire l’expérience ?! Car je doute que cette saloperie de vampire se laisse allée & goûte enfin au sang humain mais qui sait … Je garde espoir qu’elle vous saute dessus et vous vide de toute vie !! »

Il commença à égratigner le cou de la jeune Alice, montrant qu’il ne plaisantait pas et posa ensuite son regard meurtrier sur les deux autres victimes.

« Maintenant, tu vas reposer ton amie sur cette chaise, la rattacher !! & retournez gentiment sur la tienne, as-tu compris ou vais-je devoir le faire moi-même & crois-moi ce sera douloureux !! »

Il attrapa son couteau, le fit virevolté assez rapidement dans sa main et le planta dans la main d’Alice attacha aux rebords de la chaise, ceci la réveilla de sa stupeur, elle poussa un cri étouffé, comme si elle contrôlait la douleur, elle ne s’était même pas rendu compte que des larmes jonchaient ses joues … Elle essayait de se reprendre, Gabriel lui enleva le couteau et la menaçant de nouveau, le plaçant sous son cou, regardant Loren et Kristin.

« MAINTENANT !! »

Le cœur battant contre sa cage thoracique, machine infernale qu’une émotion enraille, Kristin demeurait figée, soutenant avec ses peu de forces restantes, le corps semi inconscient de Loren. Sa respiration, saccadée comme après une longue course et la pâleur maladive de son épiderme indiquait la trop grande perte de sang, que Kristin avait indubitablement perdu et que aussi dangereux que cela pouvait être, la belle blonde ne s’en était pas rendu compte.
N’osant jeter un regard derrière elle tel Persée fuyant la Gorgone, elle se hâtait de réfléchir à la plus sage et plus noble décision qu’elle pouvait prendre en cette instant.
Devait-elle abandonnée Alice Cullen pour sauver Loren Stewart et sa propre personne, ou devait elle tenter l’impossible et mourir aussi certainement que douloureusement en compagnie de ses camarades d’infortune?

« Ce n’est pas très sage de votre part mesdemoiselles … »

Kristin se pétrifia soudainement, Méduse n’avait ainsi pas besoin de croiser directement le regarde de sa victime pour la changer en pierre. Son cerveau brumeux par une vague de terreur refusait de réaliser totalement la situation comme il le faisait habituellement. Elle oublia jusqu’à respirer avant que ses poumons furieux ne la rappellent à l’ordre, la tirant de sa douloureuse léthargie.

« Si vous saviez ce qui vous entoure … Des choses terribles, effroyables & monstrueuses … »

« Il suffit de vous regarder, vous êtes un monstre aussi cruel que mauvais. »

Les mots avaient fusés avec une vitesse que Kristin n’avait pas immédiatement compris ce qu’elle venait de dire. Plus qu’une vérité, une véritable attaque verbale venait d’être lancé, flèche ardente contre Gabriel. A y réfléchir, Kristin ne pensait pas que celui-ci allait rétorquer ou bien même s’énerver. La question n’était pas de savoir si cet être était au dessus de cela ou pas mais si celui-ci l’assumait sans état d’âme.

Il se plaça derrière Alice un couteau dans sa main. La jeune fille toujours hors d’était de réagir semblait rêver d’autres choses que de sucrerie, d’un mal sans nom, dont la douleur même en songe est bien réelle. Il fit glisser l’acier contre la gorge blafarde de l’inconsciente qui se mit à saigner. Un sang foncé voire noirâtre, larme sanguinaire dénudée du pouvoir de vie.
Kristin s’attarda dessus avant d’écouter les paroles insensé de leur geôlier.

« Décapitation et un grand feu de joie, c’est le seul moyen de tuer un vampire … he oui mesdemoiselles, ceci existe, bel et bien, vous êtes prêtes à en faire l’expérience ?! Car je doute que cette saloperie de vampire se laisse allée et goûte enfin au sang humain mais qui sait … Je garde espoir qu’elle vous saute dessus et vous vide de toute vie !! »

« Vous êtes complètement fou ! »

Gabriel sourit du manière malsaine, dressant les quelques poils dorsaux que possédait la blonde. Il dévoila ses dents, aussi tranchantes qu’immaculée. Le genre de sourire Colgate de bad boy qui fait flancher toutes les filles. Mais Kristin elle demeurait droite malgré le poids de la vérité et du corps de Loren.
Les images de son agression à Seattle lui revinrent aux yeux. Ainsi un vampire l’avait bel et bien agressé dans cette ruelle sombre de la vielle. Un autre vampire l’avait également sauvé, n’était il pas sensés être tous mauvais. Ce sentant souillée par sa cicatrise claviculaire elle flancha et versa doucement ses larmes cristallines sur le sol.

« Vampires…. »

« Maintenant, tu vas reposer ton amie sur cette chaise, la rattacher !! et retournez gentiment sur la tienne, as-tu compris ou vais-je devoir le faire moi-même et crois-moi ce sera douloureux !! »

Voyant la menace flotter au dessus de la tête d’Alice, telle la faucheuse dont la faux, ici sous forme de couteau s’apprêtait à arracher à la terre l’âme de la jeune femme. Mais plus qu’Alice, les deux autres jeunes femmes étaient à présent dans un danger immédiat. Elle poussa doucement Loren dans sa chaise, mais refusa de l’attacher, les bras de celle-ci couvert de sang devenus rouge.

« Les cordes sont tranchés je ne peux la rattacher puis dans son état, elle n’ira pas loin toute seule. »

Un cri fit sursauter Kristin. Le couteau de Gabriel venait d’être enfoncé dans la main d’Alice avec la facilité du beurre. Il joua quelques secondes avec et le récupéra menaçant directement Kristin.

« Maintenant ! »

Jetant son propre couteau à terre Kristin soupira et s’assit à son tour sur sa chaise, toisant Gabriel avec ferveur, princesse sur un trône de bois.

Il sourit satisfait de son humaine, il se baissa attrapa les liens à terre près de la chaise d’Alice et se dirigea vers la blonde naïve. Il lui attrapa le cou & lui jeta un regard des plus noirs. Il lui attrapa son premier poignet et serra assez fort pour que ça lui serve de leçon et qu’elle ne tente pas cela une seconde fois.

« Tu te crois forte, tu crois tout savoir sur ce petit monde qui t’entoure mais ma pauvre petite, tu n’es rien, tu ne signifies rien, tu répugnes la plupart de notre espèce, tu n’es qu’un simple repas pour moi … »

Il se dirigea ensuite vers son autre poignet et le serra tout aussi fort que le premier laissant des trace rouge, lacérée, ceci fait, il s’accroupit à sa hauteur et se mit à sourire, passant sa main sur son visage, il n’avait qu’une envie, goûter à son sang & lui priver de sa vie !! Il se releva et approcha son visage du sien, celle-ci pouvait sentir son souffle froid sur sa peau.

« Sais-tu ce qu’elle endure en ce moment, elle fait connaissance avec mes plus belles œuvres, piégée & tu sais quoi, dans l’état où elle est je peux lui ordonner toute sorte de chose … Même les pires qu’il soit … »

Son regard croisa le sien, il leva sa main et posa un de ses doigts sur ses tempes, elle put ressentir une forte chaleur à ce moment précis et à cet endroit, une brûlure qui s’amplifiait, au fur & à mesure qu’il appuyait.

« Tu veux un aperçu ma belle de son cauchemar, pas l’actuel mais de ce qu’elle a pu vivre avant de devenir ce qu’elle est aujourd’hui, car elle fut humaine, une fragile jeune femme, que l’on croyait folle, tu sais pourquoi parce que déjà à cette époque elle était différente … »

Il sourit et imposa désormais ses mains sur ses tempes, tout en se connectant à la jeune Alice & à de profonds souvenirs enfouis, dont elle ignorait l’existence, Kristin pu ressentir la peur, la souffrance, l’emprisonnement, la moquerie, l’indifférence, elle se retrouva enfermée dans un espace clos, blanc, sans fenêtre, une pièce à en devenir fou !! Puis il arriva à cette terrible attaque qu’elle subit et qui la transforma, cette transformation fut douloureuse, elle était seule … Il enleva ses mains de ses tempes et la regarda fixement.

« C’est un curieux don, n’est-ce pas ? Divers et varié, je peux vraiment tout faire et tout montrer, alors ce petit voyage dans le temps ? Instructif ? … »

Il se redressa et regarda par la suite Alice.

« Je vais devoir m’absenter mes jolies, je dois aller semer la zizanie et la pagaille chez ces Cullen, qu’ils s’activent un peu à vous retrouver tout de même … & oui, malheureusement ce n’est pas ce soir que vous perdrez la vie, enfin … C’est un petit avant-goût … »

Il se pencha subitement sur Kristin.

« Car je vous retrouverez et là je serais moins patient & plus violent malheureusement !! »

A vrai dire, il ne comptait pas en rester là, non, la fin allait dépendre de cette chère Alice, elle était prête, du moins Gabriel l’avait affaiblie physiquement et mentalement, elle n’était plus elle-même. Il se dirigea vers Alice, attrapa son couteau, détacha un de ses poignets, elle était un peu à l’ouest, comme si elle semblait droguée, elle balbutia quelques mots, des noms en particulier, il en reconnu certain … Ceux de ses victimes. Il se dirigea ensuite vers le milieu de la pièce et posa le couteau, il regarda Kristin.

« Elle n’est malheureusement plus elle-même, elle est tiraillée par la fin et ne te reconnaîtra sûrement pas, si par un pur hasard, tu arrives à te détacher une seconde fois, sers-toi de ce couteau pour lui ôter la vie … Enfin en quelque sorte, si tu veux qu’elle t’épargne, toi et ton amie … »

Il ferma son manteau et regarda une dernière fois l’autre victime au fond de la grotte, silencieuse, il fit un léger signe de la main comme quoi il s’en allait. Il s’engouffra dans la nuit noire qui avait recouvert tout le territoire de la Push, sans laisser une once de lumière.

L’atmosphère de la grotte de la Push, de la prison de pierre était lourde et pesante. L’air, déjà plus rare dans cet enclos rocailleux était comme infecté, souillé par un havre d’émotion aussi différents que puissants. La souffrance, la pleine et malsaine, aussi physique que mentale était dégageait par le corps et l’esprit meurtries de la petite Cullen, torturée comme une poupée de chiffon par le sinistre Gabriel. Celui-même dégageait un parfum de haine qui contrastait singulièrement avec son sourire témoin du plaisir immonde qu’il ressentait de ses actes inhumains.
Humain, d’ailleurs il ne l’était pas, et Kristin n’en avait pas encore totalement conscience. Du moins, elle acceptait la théorie du vampire, mais ne pouvait tout simplement pas croire qu’Alice en fasse partie. En la toisant de plus près, Kristin trouvait bien à présent un quelque chose de différent. Un teint plus pâle, des traits durs, et bien sûr des yeux ensorceleurs.

« Tu te crois forte, tu crois tout savoir sur ce petit monde qui t’entoure mais ma pauvre petite, tu n’es rien, tu ne signifies rien, tu répugnes la plupart de notre espèce, tu n’es qu’un simple repas pour moi … »

« Si ça peut vous rassurer, vous me répugniez tout autant, à faire pleurer mon âme. »

Une vive douleur traversa ses poignets alors qu’il la ligotait de sa force brutale et animale. La pression lui bloqua partiellement la circulation sanguine, chose dangereuse pouvant lui faire perdre l’usage de ses deux mains. Elle ne broncha pourtant pas et se contenta de toiser le vampire de ses grands yeux émeraude, le poignardant visuellement à chaque battement de ses fines paupières.
Il lui caressa la gorge de ses mains aussi lisses que fortes et fit jouer ses doigts le long de ses mèches blondes comme le ferait un enfant.

« Tu veux un aperçu ma belle de son cauchemar, pas l’actuel mais de ce qu’elle a pu vivre avant de devenir ce qu’elle est aujourd’hui, car elle fut humaine, une fragile jeune femme, que l’on croyait folle, tu sais pourquoi parce que déjà à cette époque elle était différente … »

Apposant ses mains sur les temps de Kristin le cauchemar commença.
La jeune fille se retrouva piégée dans une pièce blanche, l’absence de fenêtre rendait le lieu étouffant bien que Kristin ne fut pas claustrophobe. Une lumière grésillante éclairée les lieux, était ce une torche vacillante?
L’ombre de la belle projetée contre les quatre murs s’allongeait, disparaissait par moment puis restait immobile. Kristin se sentait fatiguée, preuve a bout de force. Kristin perdit soudain la notion du temps, depuis combien de temps était-elle là? Une heure ? Un jour ? Une semaine?
Puis, sans même avoir eut le temps de respirer elle se retrouva plaqué contre le corps d’un étranger. Une brûlure soudaine prit possession de son corps et de son âme toute entière. La douleur d’une morsure dans sa chair, ses forces disparaissant, le noir absolu. Kristin mourrait…

« Je vais devoir m’absenter mes jolies, je dois aller semer la zizanie et la pagaille chez ces Cullen, qu’ils s’activent un peu à vous retrouver tout de même … hé oui, malheureusement ce n’est pas ce soir que vous perdrez la vie, enfin … C’est un petit avant-goût … »

Kristin resta stoïque statut de pierre faite de chair. Bien que la douleur physique avait presque disparut de ses poignets endoloris par le manque de sang, son esprit lui s’était perdu. Bloquée dans cette pièce sans fenêtre Kristin hurlait. Gisante sur le pavé froid, elle rampait. Dans la grotte de la Push, elle demeurait figée, ses traits n’affichant d’autre expression que l’incompréhension. Elle regardait au loin, Alice bien que dans son champ de vision ne représentait qu’un simple pixel dans un tableau de mille couleurs.
Gabriel était partit, Alice n’était plus que l’ombre d’elle-même, était ce le début de la fin?

Loren était insconsciente, ou du moin semi-inconsciente. Elle ne savait pas depuis combien de temps elle était là, mais avait suivit la scène, non pas par le regard, mais par l'ouïe. Elle n'avait pas tout suivit, sombrant de temps en temps dans un coma léger suite à ses blessures. Elle sentait une douleurs aigüe dans sa cheville, suite à sa chute en voulant sauver Kristin, ce qui n'avait servit à rien d'ailleurs. Puis une autre douleurs ce manifesta, celle du relachement des ficelles sur ses poignets. A un moment doné, Kristin avait tenté de liberer Loren, mais la pression qui s'était détaché de ce mouvement n'avait fait qu'agravé les choses. Ses avant bras étaient déjà en sang, ce fut autour de ces poignets de saigner.

Elle capta quelques mots de la conversation entre Alice, Kristen et le sois-disant Gabriel. Elle n'entendis pas de phrases entieère mais de simple mot comme.. "Vampire". Elle n'en pouvait plus d'entendre ce mot, elle l'entendait trop souvent : D'abord Véronica, ensuite Alec puis Gabriel. C'était trop. Elle se demanda alors si elle ne devrait pas y croire cette fois, car là ça semblait vraiment serieux. Elle replongea quelques instants dans le coma, et lorsqu'elle se reveilla elle entendis Alice et Kristin crier. C'était loin d'être un cri de joie, cela ressemblait plus à un cri de souffrance. Les poils du bras de Loren se hérisserent comme jamais. Lorsqu'elle ouvrit enfin les yeux et qu'elle sortit de son inconscience, Gabriel n'était plus là. Il leur avait laisser la vie sauve. Ce qu'elle ne savait pas, c'était pourquoi, et pour combien de temps. Elle tourna la tête, elle commencait légerement à suffoqué, a manquer d'air, mais réussit tout de même à articuler quelque mots :

"Kristin.. Kr.. "
Elle regardait à présent la jeune femme qui semblait toujours souffir, bien que celà semblait s'apaiser. Puis tourna son regard vers Alice, qui elle, semblait souffrir, mais pas de douleurs mentale. Elle semblait être affamée, et regardait les deux jeune humaines comme de vraies proies. Elle en étaien en effet.

"Alice.. Qu'est-ce que..? Pourquoi tu..."

Elle ne comprenait pas ce qui se passait, mais se rendit compte que Kristen n'avait pas renouer ces mains a la chaise, elle se leva donc, tant bien que mal, et chuta quelques centimetre plus loin, sa jambe étant toute molle. Elle rempa quelques metre pour atteindre Kristin et tenta de lui dénouer ces liens. Ce qui fut plutôt difficile car Gabriel les avait serrer avec une telle vivacité qu'aucun humain ne pouvait les défaires avec une simple force physique. Elle attrapa le couteau qu'il avait déposé sur les genoux de Kristin et coupa les ficelles..

Les deux jeunes filles se regardèrent, et bien que Kristin avait entendu les explications de Gabriel, elle ne semblait pas être plus avertie que Loren de la suite des évenements. Elle ne savait pas pourquoi il s'en était pris à elles trois, enfin surtout à Kristin et Alice, car si Loren était là c'était pour avoir tenté de sauver son amie. Ce qui lui semblait ridicule maintenant car elle savait qu'elle était innofensive face à lui..

Jour de chasse, ça faisait un petit moment que les Cullen ne s’étaient pas attardé un tel moment, enfin tous ensemble. La plupart du temps, ils chassaient chacun de leur côté, en solo, là, ils pouvaient s’accorder ensemble.
Tout allait pour le mieux, bien que Jasper semblait préoccupé, Alice n’avait pas voulu se joindre à eux, sans doute qu’elle n’avait pas faim, à vrai dire, Edward ne s’était pas attarder sur la raison, il s’interdisait de lire les pensées des membres de sa famille, chacun avait le droit à avoir ses propres secrets. Sans doute voulait-elle se retrouver seule, voilà tout. Il essaya tant bien que mal de convaincre Jasper que tout allait.
La partie de chasse était bien lancée à présent, le soleil n’allait pas tarder à se coucher, Edward se trouvait avec Emmett … Les autres étaient un peu éparpillés dans la forêt et certains étaient sans doute rentrés. Ce qui fut le cas de Rosalie, une sonnerie vint briser le silence de l’endroit où les deux vampires se trouvaient, Emmett grogna à l’entente du téléphone mais lorsqu’il croisa le regard de son frère, il comprit que quelque chose se passait à la maison et n’attendit pas que celui-ci raccroche, il fonça chez les Cullen. Edward n’eut pas le temps de répondre à Rosalie que celle-ci raccrocha aussitôt, Edward était encore sur le coup de la nouvelle, tout se mélangea dans son esprit, il essaya de se concentrer & de trouver Alice par la pensée, celle-ci habituellement était ouverte à lui mais il n’avait jamais tenté la chose d’aussi loin. Il ferma les yeux un instant, serrant le téléphone portable de l’autre main, puis il la trouva enfin … Mais il fut surpris de ses pensées, il était affamé et en souffrance, il y avait un hic … Elle se trouvait sur la Push. Il se mit à courir aussi vite qu’il pouvait, il mit quelques minutes avant de rejoindre la frontière de la Push, il se décida à appeler le reste des Cullen pour les informer qu’il avait trouver où se trouvait Alice, il appela donc Rosalie.

« Je l’ai trouvé mais elle se trouve sur la Push, il va falloir que Carlisle intervienne auprès des Quileutes … Je vais la chercher, je ne sais pas si elle est seule, alors rejoignez moi ! »

Il raccrocha par la suite, & bien l’interdiction d’entrer sur le territoire des Quileutes, Edward franchit cette fameuse frontière, la vie de sa sœur était en jeu et qui sait peut-être d’autres captives. Il avait capté les pensées d’Alice & avait pu approximativement la situer, il fut amené au bas des falaises, il sentit par la suite l’odeur de deux humaines, il fallait agir vite, Alice pouvait être tenté du pire même si celle-ci était forte, il ne savait absolument pas ce qu’il allait trouvé en haut de ses falaises.
Il arriva enfin à l’entrée de la grotte, il sentit une odeur particulière, celle d’un vampire, il était donc partit, la voie était donc libre, il s’aventura dans la pénombre puis découvrit Alice sur une chaise, en piteux état, il se précipita vers elle. Elle était à moitié consciente, elle respirait mal, & balbutiait divers noms, comme droguée, c’est sans doute ce qui sauva la vie des deux humaines, qu’il découvrit par la suite derrière lui, il reconnut Kristin attacha, elle aussi, sur une chaise, puis il reconnut les traits également de Loren. Il détacha avec beaucoup de douceur sa sœur, puis attrapa sa tête qui se trouvait penchée en arrière, il posa une de ses mains froides sur sa joue.

« Alice, hey ! Réveille toi, c’est moi Edward, c’est fini, ça va aller … »

Il garda une main sur sa joue, maintenant sa tête, attrapa de nouveau son téléphone portable & composa le numéro de Rosalie.

« Je suis aux falaises de la Push, un peu plus haut, il y a une grotte, elles sont trois, Alice est en piteux états & elle va avoir besoin de se nourrir rapidement … Il y aussi … Deux humaines, Kristin Cross & Loren Stewart, elles vont également avoir besoin de soins, préviens Carlisle, je vous attend ! »

Il raccrocha son téléphone, il posa ensuite son regard sur les bras lacérés d’Alice, il la souleva de sa chaise, pour l’allonger par terre, il quitta sa veste, pour la mettre sous sa tête & la maintenir, elle était couverte de sang & elle était toujours ailleurs, connectée, je ne sais où. Il se décida à se lever & à se diriger vers Kristin et Loren.
Loren adopta une attitude défensive, Edward voulu la rassurer en levant ses mains en l’air, lui montrant qu’il ne lui voulait pas de mal. Il s’approcha par la suite de Kristin qui semblait tétanisée, figée … Ses poignets étaient lacérées par l’étreinte des liens, il les enleva assez rapidement, puis prit un des ses poignets entre ses mains et essayait de faire circuler le sang, il fit de même ensuite sur l’autre. Il posa une de ses mains ensuite sur sa joue, rougit par le coup de Gabriel.

« Kristin ? Regarde moi … Tout va bien, c’est fini … »

Il remarqua que Loren piquait du nez, elle semblait à bout de force, il lui conseilla de s’allonger, lui rassurant encore une fois que tout allait bien, qu’elles étaient désormais en sécurité. Puis il reposa son regard sur Kristin, espérant qu’elle reprenne conscience, elle était à peu près dans le même état qu’Alice ailleurs, que leur avait-on fait ?!

Invité

Alors que Rose se trouvait encore dans la maison. Celle-ci sortie en vitesse lorsqu'elle avait entendue son portable sonner et de surcroit lorsque le nom de "Edward Cullen" c'était afficher. Elle c'était isoler le plus loin possible avant de décrocher et entendre la voix de son frère.

-Mon dieu ou tu était passer Edward ? Lui avait-elle demander séchement avant que celui-ci ne dise.. "« Je l’ai trouvé mais elle se trouve sur la Push, il va falloir que Carlisle intervienne auprès des Quileutes … Je vais la chercher, je ne sais pas si elle est seule, alors rejoignez moi ! »"

-Très bien je leur dit tous de suite..et..fais attention à toi..

Elle rentra dans la maison. Carlisle et Esmée état fou d'niquiètude sans parler de Jasper et d'Emmett. Elle s'avançà près de son mari le prenant se blottissant contre luia avant de signalez à toute la famille.

-Edward vient de m'appeller il à retrouver Alice. Elle se trouve à la Push. Elle est en piteuse état. Il faut absolument que quelqu'un lui apporter du sang sinon elle ne tiendra pas.. Ho et Edward veut que l'on le rejoigne, il aura besoin de notre soutien, et Alice également.

Alors qu'elle réciter ce qu'Edward lui avait anonçer quelques temps avant, le portable recommençà à sonner. Elle décrocha aussitôt. C'était son frère...

« Je suis aux falaises de la Push, un peu plus haut, il y a une grotte, elles sont trois, Alice est en piteux états & elle va avoir besoin de se nourrir rapidement … Il y aussi … Deux humaines, Kristin Cross & Loren Stewart, elles vont également avoir besoin de soins, préviens Carlisle, je vous attend ! »

Elle haucha afirmativement la tête.

-Ne t'inquiète pas on arrive de suite..Je les est prévenue.

Elle racrocha une nouvelle fois et récita ce qu'Edward venait de lui dire. Tous le monde haucha la tête et toute la famille étaient partie vers les falaises. Lorsqu'ils furent tous arriver à la Push, enfin la limite. Ils eurent quelques petits souci. Après quelques minutes de long bavardage Carlisle avait réussit à avoir l'accord de passage tandis que Rose, vait prit les devant et sans était allez. Arriver près des falaises préférant contourner tous ce petit monde pour tenter de rejoindre le plus rapidement possible sa soeur et son frère. Par chance Elle trouva rapidement la fameuse grotte. Rosalie entra sur ses gardes. Alice était là, en piteuse état. Edward n'avait pas mentit ses yeux était noir. Et toutes ses odeurs de sans devat être un vrai supplice pour elle. Edward penchait sur elle. Rosalie fut néammoins soulagé et s'approcha d'eux à vitesse vampirique. Se penchant à son tour sur sa soeur.

-Ho Alice..qu'est ce qu'il ta fait ? Tu es..méconnaissable ma puce..
N'attendant aucune phrase de sa soeur, Rosalie tendit à Edward une oche d esang que la jolie blonde avait prit soin de confectionner en attendant d'avoir un encas plus gros.

-Je suis désoler j'ai trouver que çà..mais c'est déjà mieux que rien. Celà te permettra de tenir pendant un petit moment.

Cloîtrée dans cette asile de fou, obscure et glaciale, allongée sur le pavé froid, Kristin mourrait. La douleur qu’elle ressentait était tout bonnement insupportable. Le noir environnant dévorait secondes par secondes le peu de luminosité qui permettait au yeux de la belle de se repérer dans sa geôle. Le silence rendait le lieu stérile de tout sentiment, de toute chaleur, elle demeurait seule, et en avait conscience.
Au coin de ses paupières de fines larmes se mirent à couler, prémisse des adieux qu’elles faisaient au monde.

« J’ai si froid, si mal…aidez moi… »

Tels étaient les mots que la blonde aurait voulu hurler de ses poumons que le sang remplissait de l’hémorragie qui lui ôtait la vie, du venin de celui qui l’avait mordu. Mais un simple sifflement, serpent agonissant ne parvint à l’extrémité de sa bouche entrouvertes et s’échappa entre ses dents.
Il ne lui restait probablement pas longtemps à vivre, à survivre. La vie ne lui avait pas était facile, considérée comme folle, rejetée de tous, pour finalement mourir seule dans les ténèbres en souffrant.

Kristin aurait voulu avoir quelqu’un, quelqu’un pour lui tenir la main, pour lui caresser les cheveux, pour lui chanter une petit chanson. Sentir la chaleur d’un corps près du sien aussi gelée que les arbres en hiver. Juste une présence, une once de vie dans la solitude. Si la mort prenait forme sous ses yeux elle espérait voir la faucheuse pour briser cette solitude insoutenable et l’embrasser de ses lèvres rouges et sèches.

« Kristin ? Regarde moi … Tout va bien, c’est fini … »

Une voix lui parvint aux oreilles, douce muse chantante d’une voix cristalline. Oui tout était bel et bien finit, elle le savait. Dans les brumeuses vapeurs de son esprit mourrant Kristin avait pleinement conscience de son état et des conséquences que cela impliquait. Mourir ne lui faisait pas vraiment peur, Dieu l’accueillerait peut être en martyr qu’elle avait été et l’enfer serait sûrement plus chaud qu’ici.

La voix qu’elle entendait avec des allures de jeunes homme, une bel voix, inquiète mais protectrice, si douce…
La lumière faiblissait mais la voix elle continuait de raisonner dans sa tête devenue trop lourde pour bouger.

« Un ange… » parvint-elle à murmurer.

Elle tandis non sans difficulté sa main livides vers la dernière parcelle de lumière, se dirigeant à tâtons vers la voix céleste. La douceur d’une main flotta quelques instants sur son avant bras, puis sur sa joue. Ainsi elle ne partait pas seule, un ange était venu l’accueillir, l’accompagnant dans son dernier souffle.
L’air lui manqua, elle sourit, sa main retombant lentement sur le pavé.

Kristin était morte.

« Huuuuuuuuuuuuue » (forte inspiration)

Kristin se réveilla soudainement, comme après un mauvais rêve. Son cœur battant à pleine puissance contre sa poitrine agitée par l’appel d’air.
Son regard agressée par la clarté soudaine chercha un repère dans ce nouveau brouhaha lumineux.

« Je suis morte ! Je suis morte ! ! » hurla-elle hystériquement avant de s’ancrer soudainement dans un regard d’or. Ne distinguant pas entièrement ses traits, Kristin ne sut pas immédiatement qu’il s’agissait d’Edward Cullen. Dans son esprit, son ange de la mort était en face d’elle.

Edward sentit une odeur familière, celle de Rosalie, il la vit entrer dans la grotte, il croisa son regard et lui fit comprendre que Loren et Kristin ne présentaient pas de méchantes blessures mais étaient sous le choc. Mais son regard se reposa ensuite sur Kristin qui poussa un cri et n’arrêtait pas de répéter qu’elle était morte, Edward essaya de la calmer tant bien que mal, il l’avait détachait et elle n’arrêtait pas de s’agiter, il posa ses mains sur ses joues, maintenant sa tête, essayant de la calmer, et essaya de capter son regard.

« Kristin … Kristin, regarde moi ! C’est fini, tout va bien, tu es vivante ! »

Elle était complètement paniquée, comme si elle venait de se réveiller d’un mauvais cauchemar, il regarda Rosalie qui tentait tant bien que mal de nourrir Alice qui elle n’avait pas reprit conscience, elle ne réagissait pas non plus au sang, comme si tout ses sens étaient éteins, il était inquiet.

« Alice ne réagit pas au sang, c’est pas normal … »

Tandis que pour eux … L’odeur les enivrait légèrement bien qu’ils venaient de se nourrir, mais ils savaient se contenir grâce à Carlisle. Les filles étaient couvertes de sang, il avait dû à savoir si c’était d’importante blessure ou non tellement qu’elles en étaient couvertes. Il reposa son regard sur Kristin, il passa une de ses mains sur ses joues, essayant les quelques larmes.

« C’est Edward … Tu te souviens de moi ? Tout va bien se passer, on … on va t’emmener à l’hôpital avec Loren … »

Son visage apeuré, le touchait, par quoi étaient-elles passées & elles avaient sans doute découvert qui ils étaient réellement …

« Faut les éloigner d’Alice, vous êtes venus en voiture ? »

Il fallait les emmener d’urgence à l’hôpital & les éloigner d’Alice, & il espérait que Jasper éviterait de se rendre immédiatement ici, bien qu’il s’agissait d’Alice, il ne résisterait pas à l’appel du sang. Il posa une de ses mains sur celle de Kristin pour lui faire comprendre qu’il ne s’éloignait pas, puis il se leva et rejoignit Rosalie. Il s’installa près d’Alice à terre. Rosalie avait pris le temps de lui préparer une poche de sang, il lui adressa un sourire comme quoi elle avait bien fait même si elle en aurait sans doute besoin d’un peu plus mais pour le moment celle-ci se résignait à se nourrir.
Edward posa une de ses mains sur son front.

« Qu’est-ce que cette pourriture lui a fait … Elle semble ailleurs, il faut qu’elle revienne à elle et qu’elle se nourrisse … Où on risque de la perdre … »

Il essaya de lire de nouveau ses pensées, mais fut surpris du nombre de pensées qui le traversa, elle était prisonnière de visions en continu … Voilà pourquoi elle semblait figée et ailleurs.

« Elle voit des choses actuellement, c’est pour ça qu’elle est comme ça … Alice, réveille toi, s’il te plaît ! »

Invité

Que faisais-je encore dans la maison des Cullen? Je sortis discrètement et en trombe de la villa blanche. Je regardais ma voiture. Je m'installai face au volant et mis le contact. Je suivais la trace laissée par Rosalie, partie quelques minutes plus tôt. J'arrivais a cette frontière dont j'avais eu échos. Puisqu'il le fallait, je l'avais traversée avant que mon vieil ami, Carlilse, n'en demande l'autorisation. Je filai a toute allure, freinai au frein a main dans un cri poussé par les pneus a l'unisson. Je courrai vers la grotte de laquelle s'échappait l'odeur irrésistible du sang pour tout vampire digne de ce nom. Cette odeur ne m'atteignait même plus d'ailleurs ma soif diminuait au fil des siècles. J'entendis la voix familière du deuxième Cullen que je connaissais vraiment : Edward.

« Qu’est-ce que cette pourriture lui a fait … Elle semble ailleurs, il faut qu’elle revienne à elle et qu’elle se nourrisse … Où on risque de la perdre … »

J'approchai sans bruit derrière Rosalie et Edward. Il ne purent m'entendre puisque mon expérience et ma dextérité avant grandi avec les siècles et il était plus développés que ces vampires a mes yeux encore jeunes. Je regardais Alice qui était a terre. Je m'approchai des deux humaines couvertes de sang. A ce moment je fis un léger bruit afin que les Cullen sachent que j'étais la. Je m'agenouillai vers Kristin, une jeune fille que je ne connaissais pas. Je la regardai dans les yeux et sorti un mouchoir de soie brodée de ma poche afin de lui frotter le visage

" Tout va bien ma chere, ne vous inquietez pas ... Voulez-vous boire quelque chose ? ... "

Invité

« Alice ne réagit pas au sang, c’est pas normal … »

Alors que je nourrisait ma soeur tant bien que mal lui soutenant la tête. Edward avait prononçer cette phrase. Je secouer la tête. Mais que lui avait-il fait ? Alice d'habitude si vivante, souriante..Elle était comme étaint. Déconnecté de la vie.

-Oui, et c'est très inquiètant tu as vu comme elle ? Je ne les jamais vu comme çà..

Un géminssement se fit attendre, je tournai légèrement la tête, des humaines..blesser et du sang qui dégouliner..Je fit une légère grimace avant de dire.

-Heureusement que j'ai eut l'idée de me nourir avant..sinon je n'aurais même pas imaginer ce qui se serait passer..

« Faut les éloigner d’Alice, vous êtes venus en voiture ? »

Je fit un petit signe négatif del a tête avant de lui dire :

-Non, disons que..avant que Carlisle parle à ces Clébard, moi j'ai préféré les contourné, c'est en partie pour çà que je suis la première sur les lieux. C'était plus rapide. Et puis, je m'inquiètais pour toi et Alice..

C'est à ce moment là que j'entendis des bruits de pas. Je me raidi, me tournant très vite..mes sens en alerte.. Je reconnu aussitôt cette Volturis. Et me mit à grogner.

-Vous auriez put nous prévenir avant que vous étiez là ! Toujours aussi collant ses Volturis.

Je me tournai vers Edward et lui gliassa à l'oreille :

-Elle m'énerve celle là..depuis le début elle se prend pour une "Grande dame", je te promet si elle n'était pas une amie à Carlisle je l'aurais foutu dehors avec un coups de pies aux fesses !

Je reporta mon attention sur Alice et la regarda s'agiter...quand Edwar m'annonçà :

« Elle voit des choses actuellement, c’est pour ça qu’elle est comme ça … Alice, réveille toi, s’il te plaît ! »

-Et comment on fais pour l'en sortir au juste ? Et..ce Gabriel ? Il est passé ou ? Lui demandai-je inquiète.

Je voulais chassé avec Edward. Je me dirigea alors dans la foret pour me dirigé ensuite vers la maison des Cullen mais il y avait quelque chose de bizare... Je me mise a courir vers la maison mais quand j'arriva devant la demeur, personne et en plus c'était en dessu-dessou. Alors a cette instant je m'inquièta pour ma "Famille"... Je me mise a tenté de les repérés, sentir l'odeur de menthe. J'étais désépéré de ne pas le retrouvé, peur de le perdre quand son odeur m'apparurent... Je courra de tout mes forces vers ce lieu ou étais mon être aimé. Mais c'était a la push... Mais bon Rosalie, Edward & Alice y était.... Plus deux humaines... Alors vite. Je fonça encore et encore puis j'arriva sur la fallaise. Je vit Edward.

-Edward... Que-c'est-il passé?

Je m'approcha d'Alice et lui caressa la visage. Elle semblé perturbé, appeuré. Je m'intronduissa dans son esprit... Toutes ses images... Elles tournées en boucles. Je cru que j'allait tombé je me ratrappa a Edward et je le fixa appeuré

-Que lui a-t-il fait... Alice tu m'entend... C'est moi Véronica...

Une partie de moi voulais la sauvé pendant que l'autre reticente ne voulais que s'occupé de moi même mais je me devait d'aidé Edward... J'allait aidé Alice... Je vit Kristin et Loren mais je m'en occupa pas...

-Edward aide moi a comprendre ce qui se passe dans sa tête, toutes ses image... J'ai vu dans une image, elle était enfermé, elle avait peur et elle hurlé...

Je regarda alors la vampire.

-Peu-tu t'occupé des humaines, emene les loin d'ici s'il te plais...

Il fallut quelques instants pour que Kristin récupère l’usage de son organe visuel avec plus de netteté. Les yeux d’or de l’ange avait laissé place à de fines lèvres roses, puis un menton pourvu d’une petite fossette pour finir à un visage aussi pâle que doux. Elle avait déjà vu son visage, elle le connaissait…Edward Cullen.

« C’est Edward … Tu te souviens de moi ? Tout va bien se passer, on … on va t’emmener à l’hôpital avec Loren … »

Kristin ne broncha pas, encore trop choquée pour penser d’elle-même et décider clairement la moindre chose. Son petit corps ensanglanté tremblait parfois plus violement qu’un frisson normal, lui donnant un réel spasme maladif. Son attitude téméraire face à Gabriel avait laissé place à l’anxiété puis l’angoisse, la peur, puis plus qu’une terreur, l’épouvante vivait à présent dans le cœur de Kristin.
Les vampires étaient bien réel, plus que cela Alice en face d’elle en était un et…Edward devait en être un également.

Tremblant de plus belle, Kristin s’éloigna rapidement de quelques centimètres d’Edward les larmes aux yeux. Il grimaça légèrement reposant son attention sur Alice qui appartement n’allait pas bien, voire pas bien du tout. Kristin sentit son cœur se serrer, bien que terrifiée par ces créatures dont la petite brune faisait partie, Kristin ne pouvait s’empêcher de l’apprécier et de s’inquiéter pour elle. Après les horreurs que toutes les trois venaient de vivre c’était comme si un fil invisible reliait Kristin à Loren et à Alice.

* Co…comment va-t-elle?*

C’est-ce qu’elle aurait voulu dire mais de peur de se faire remarquer les mots étaient restés figés dans son esprit. Un inconnue s’approcha d’elle et apposa un léger tissus brodé sur son visage. Kristin sentit à nouveau l’effroi l’envahir alors que son cœur chutait dans les profondeurs de son être. Elle repoussa nerveusement le main de cette étrangère, trop séduisante pour être humaine et se rapprocha dangereusement d’Edward, seul personne qu’elle connaissait. Tel un petit chaton elle se mit à peloter tout aussi nerveusement le T-shirt d’Edward, lançant un regard apeuré et désolé à la belle inconnue.

« Ex…cusez moi madame »

Kristin tenta un sourire, mais l’arrivée d’une deuxième jeune femme lui fit perdre son faible éclat. Après Rosalie, une autre grande blonde venait de s’approcher d’Alice. Visiblement elle s’appelait Veronica et était loin d’être humaine à en juger par sa démarche gracieuse et sensuelle.
Kristin était tiraillée, que pouvait-elle faire? S’enfuit à vive allure? Non elle n’en avait pas la force.
Elle aurait voulu s’approcher de Loren, lui parler, la prendre dans ses bras pour se rassurer mutuellement, mais elle se serait fait remarquer, passant à côté de cette meute, et cela Kristin en mourrait littéralement rien que d y penser.

« Peux-tu t'occuper des humaines, emmène les loin d'ici s'il te plait... »

Kristin trembla, une nouvelle vague de terreur la submergeant. Les vampires allaient la prendre avec eux, l’emmener quelque part. Peut être même iraient-il jusqu’à en croquer un petit bout en chemin.

« NON ! Ne me touchez pas…. »

Lâchant le pan de la chemise d’Edward, Kristin se mit en boule, bras en croix, genoux contre poitrine.

La jeune blonde que tennait Edward pensa * Co…comment va-t-elle?* Je la fixa en souriant... Je me devait d'être rasurante auprés de ses deux humaines, bien que je n'appreçié pas trop Loren... Tel un petit chaton la jeune humaine se mit à peloter tout aussi nerveusement le T-shirt d’Edward, lançant un regard apeuré et désolé à la Volturis. « Ex…cusez moi madame » Quand je demanda a la Volturis d'emené les humaines, Kristin trembla, une nouvelle vague de terreur la submergeant. « NON ! Ne me touchez pas…. » Lâchant le pan de la chemise d’Edward, Kristin se mit en boule, bras en croix, genoux contre poitrine. Je m'approcha doucement d'elle.

-Hey, ne t'inquiète pas ils vont t'emené en séurité, l'homme qui vous a fait du mal à toi, Loren et Alice ne reviendra pas je t'en fait la promesse mais pour le moment vous devait partir loin d'Alice... Je ne peut pas te dire pourquoi mais je te promet que tout va bien se passé. Tu va allé à l'hopital avec Loren... Prend soin d'elle s'il te plais...

A ce moment la je m'en voulais un peu car... J'avait étais méchante avec Loren il y a pas si lontemps que ça... Je regarda alors la Volturis. Je m'approcha d'elle en la fixant méchament.

-J'ai un ami Volturis si tu touche a ses humaines je t'assure que tu va avoir des gros problèmes. Me suis-je bien fait comprendre?

Je retourna prés d'Alice. Je lui toucha le front essaynt de canalisé ses images pour lui montré qu'elle était les bonnes des mauvaises... Mais a chaque fois j'était comme expulsé de sa tête.

Edward se trouvait auprès d’Alice lorsqu’il sentit une nouvelle odeur, une odeur qui lui était inconnue, mais cette personne ne lui sembla pas menaçante et n’y prêta vraiment attention lorsqu’elle pénétra dans la grotte. Ses yeux étaient rivés sur Alice. Il apprit par Alice que cette femme était une amie de Carlisle et une Volturi de plus … En peu de temps, tellement de chose s’était passé. Apparement Rosalie ne porta pas cette Volturi dans son cœur et lorsqu’elle s’approcha des humaines et de Kristin en particulier … Il se retourna, surveillant du coin de l’œil.
Puis une autre personne fit son entrée, ce fut Véronica, il fut surpris de la voir ici, de plus c’était assez dangereux, elle ne contrôlait pas encore sa faim et ici … Le sang humain était omniprésent. Edward se leva à son entrée.
Elle tenta à son tour de voir si Alice allait s’éveiller au son de sa voix mais rien, elle avait aussi tenté d’entrer dans son esprit mais trop d’images y défilaient.
Il n’eut pas le temps de répondre, qu’il vit Kristin s’approchait et se blottir contre lui. Elle fut apeurait par le geste de la Volturi, elle savait … Elle savait qu’ils n’étaient pas comme, qu’ils étaient des vampires, c’était prévisible.

Il essaya de la calmer, et l’entoura de ses bras pour la rassurer, puis lorsque Véronica demanda à la Volturi d’emmener les deux humaines, Kristin s’éloigna brutalement d’Edward, terrorisée, se laissa tomber à terre, se mettant en boule, se protégeant … D’eux … Edward voyait bien qu’elle était apeurée, qu’elle n’avait pas confiance, Kristin ne connaissait pas cette femme et à vrai dire, lui non plus. Véronica s’approcha doucement de la jeune humaine, essayant de la calmer, mais elle se tenait toujours en boule, d’avant en arrière, elle se basculait.

Edward s’approcha de Kristin, il posa une de ses mains sur ses cheveux, il se mit à sa hauteur, il voulait la calmer et la rassurer.

« Il est parti Kristin, nous sommes différents de lui, nous ne sommes pas là pour te faire du mal, je te le promet … Tu ne crains plus rien, elle ne t’emmènera nulle part, tu vas rester avec moi, d’accord … »

Il regarda Véronica et Rosalie pour leur faire comprendre que dans l’état où elles étaient, elles n’avaient pas besoin d’être en contact avec des personnes qu’elles ne connaissaient pas, surtout un autre vampire, une Volturi, qu’il ne connaissait pas & que Rosalie n’appréciait pas. Il posa ses deux mains sur ses bras croisés et lui demanda de se lever. Edward aida donc Kristin qui se décida à se lever, il la garda ensuite dans ses bras pour la rassurer, puis se dirigea vers ses sœurs et Véronica. Rosalie venait de lui parler d’un certain Gabriel, ça devait être leur agresseur …

« Ce Gabriel, avait-il un don ? Il a fait quelque chose de particulier devant vous ?! »

Etant donné que tant d’images défilaient dans l’esprit d’Alice, elle voyait peut-être des images qui faisait parti de cet agresseur.

Invité

-Très bien je leur dit tous de suite… Et.. .Fais attention à toi.

A peine Rosalie avait-elle raccrocher qu’elle était venue se blottir dans les bras rassurant de son mari. Emmett la serra contre lui se voulant rassurant, réconfortant, elle en avait besoin… Comme tout le monde à vrai dire. La disparition d’Alice avait bouleversé toute la famille, bien que Jasper soit celui qui souffrait le plus. Mais comme toujours le blond ne faisait part à personne de la souffrance qui vrillait son être. Emmett aurait été dans la même situation si c’était à Rose qu’on s’en était prit. Bien qu’ils soient tous cliniquement mort, ils continuaient d’aimer. Et dieu seul sait combien leur amour avec leur compagnon était inconditionnel.

- Edward vient de m'appeler il à retrouver Alice. Elle se trouve à la Push. Elle est en piteuse état. Il faut absolument que quelqu'un lui apporter du sang sinon elle ne tiendra pas… Oh… et Edward veut que l'on le rejoigne, il aura besoin de notre soutien, et Alice également.

Emmett était un peu soulagé de savoir qu’Edward avait retrouvé Alice, son petit lutin dansant. Mais il osait à peine imaginer dans quel état il l’avait trouvé. D’après Gabriel, elle n’était pas seul et sa soif se faisait chaque minutes plus présente. Le gros nounours espéra de tout cœur qu’elle avait résister, qu’elle s’était montré forte face au plan diabolique de cet ordure. Mais connaissance Alice comme il la connaissait, il était certain qu’elle ne s’était pas abaisser face au vampire et qu’elle s’était, une fois de plus, montré digne d’être une Cullen. De quoi rendre terriblement fière Carlisle.

Ainsi donc elle se trouvait à la Push… Ce vampire n’avait pas hésiter à violer le traiter que les Cullen avaient établi avec les quilleutes. Il n’avait vraiment aucun respect pour la vie d’autrui. C’était un vampire qu’il fallait abattre et vite. Le téléphone de Rosalie sonna à nouveau alors qu’ils avaient quitté la maison en direction de la réserve, où Carlisle devait parler avec un des anciens, de manière à avoir l’autorisation…

« Ne t'inquiète pas on arrive de suite… Je les est prévenu. »

Rose avait raccrocher avant de raconté tout ce qu’Edward lui avait dit. Tous avaient accélérer le pas en direction de la limite de la réserve. A peine arrivé que Carlisle avait engagé une discussion avec les Quilleutes, qui avaient fini par donner leur accord. Emmett qui avait écouter son père, avait perdu Rosalie des yeux deux secondes. Celle-ci en avait profiter pour rejoindre Edward et Alice. Le brun avait alors abandonné les siens pour suivre à toute vitesse la trace de sa femme, flairant l’odeur particulièrement délicieuse de sa peau. S’il faisait bien attention, elle le menait droit aux falaises. Lorsqu’il arriva, il y avait déjà pas mal de monde, dont l’amie de Carlisle et Véronica.

Le regard d’Emmett se posa tout de suite sur sa petite sœur. S’il n’avait pas été un dure a cuire, il serait sans doute tombé de haut. Il grimaça s’approchant de son petit Lutin, lançant un regard interrogateur vers Edward, voyant qu’elle ne semblait pas présente… Du moins pas psychiquement parlant. Elle n’avait même pas touché au sang que Rose avait apporter ce qui était mauvaise signe.

« Hé Lily… » se fut tout ce qu’il pu murmurer face au petit ange brun qui ne prêtait guère attention à eux.

Elle était vraiment dans un sale état. Ce n’est qu’à se moment qu’Emmett se rendit compte de la présence de Kristin et de Loren. Elles n’ont plus n’était pas vraiment dans un bel état… Mais par contre, aucune trace de Gabriel. Ce qui était bien dommage parce qu’Emmett ne rêvait que de le réduire en pâté pour clébards.

« Peux-tu t'occuper des humaines, emmène les loin d'ici s'il te plait... »

Emmett tourna la tête vers Véronica qui s’était adressé à sa femme. L’odeur du sang était vraiment très forte ici, mais en regardant bien aucune des deux jeunes filles ne semblait avoir été mordue. Alice avait résister, ce qui n’étonnait pas Emmett.

« NON ! Ne me touchez pas…. »

Le regard d’Emmett se posa sur la jeune fille qui venait de crier. Elle semblait terrorisée, ce qui n’était pas vraiment anormal après ce qu’elle venait de vivre. N’importe qu’elle humain auraient été bouleversés. Il aurait fallu que Jasper soit présent, pour rassurer tout le petit monde… Quoique en même temps ce n’était pas vraiment une bonne idée, avec tout ce sang frais à disposition. Kristin se recroquevilla sur elle même, lâchant même Edward au passage.

« Hey, ne t'inquiète pas ils vont t'emmené en sécurité, l'homme qui vous a fait du mal à toi, Loren et Alice ne reviendra pas je t'en fait la promesse mais pour le moment vous devait partir loin d'Alice... Je ne peut pas te dire pourquoi mais je te promet que tout va bien se passé. Tu va allé à l'hôpital avec Loren... Prend soin d'elle s'il te plais... »

Bon, il fallait emmener les deux jeunes filles à l’hôpital et Carlisle allait bientôt arrivé. Emmett lança un regard vers Edward.

« Je te laisse Alice… Fais-y attention. Je m’occupe de la petite demoiselle. »

Le grand brun approcha doucement de Kristin, laissant tout de même une petite distance entre eux pour ne pas trop l’effrayer. Il s’accroupitde manière à être a sa hauteur et lui adressa un sourire, qui se voulait rassurant et chaleureux.

« Hé… Je suis Emmett, le frère d’Edward. Je ne te veux aucun mal... Si tu veux bien, je vais t’emmener à l’hôpital. »

Emmett tendis doucement une de ses largues mains vers la jeune fille, lui laissant le choix de la prendre… Signe qu’elle acceptait qu’on l’aide, ou de la refuser… dans ce cas, Emmett n’aurait pas d’autre choix que de l’emmener sans son accord. Elle avait vraiment besoin d’être soignée.

Recroquevillée, en une parfaite petite boule de nerf et de terreur Kristin se balançait. Dans sa tête une petite chanson raisonnait en rythme avec ses hochements d’avant en arrière. Ses yeux émeraudes grands ouverts, ne clignant point, demeuraient figés sur la chaise, trône de bois qui l’avait retenu captive de longues heures auparavant.
La princesse ainsi prostrée tentait de retrouver sa témérité passée, empreinte de son histoire et de son caractère qui, depuis quelques minutes maintenant s’était brisé telle la pluie contre la façade abrupte de cette falaise.
A chaque seconde qui passait Kristin sentait ses forces la quitter, plus qu’un exploit c’était un véritable miracle, vue la quantité de sang qu’elle avait perdu, qu’elle demeurait encore consciente. Une autre personne venait d’entrer dans la prison de pierre, et celui-ci aurait put être vraiment terrifiant s’il n’avait pas eut l’air, aux yeux de Kristin du moins, d’un gros Nounours en peluche.

« Hé… Je suis Emmett, le frère d’Edward. Je ne te veux aucun mal... Si tu veux bien, je vais t’emmener à l’hôpital. »

Kristin toisa le dit Emmett de ses yeux embuées de larmes. Il était grand, beau, brun, plus qu’un colosse, un Cullen. Il semblait réellement gentil, et Kristin ne détacha pas son regarde de Jaspe de son sourire. Elle pouvait entrevoir ses dents, blanches, pures, aussi tranchantes qu’une lame de rasoir. Un frisson la parcouru. Puis quelqu’un la toucha lui arrachant un hoquet de surprise. Elle leva les yeux rapidement, oubliant presque instantanément le nouveau vampire en face d’elle et rencontra le regard d’Edward à nouveau.

« Il est parti Kristin, nous sommes différents de lui, nous ne sommes pas là pour te faire du mal, je te le promet … Tu ne crains plus rien, Tu vas rester avec moi, d’accord … »

Avec la timidité d’une petite fille, elle hocha la tête, et tenta un petit sourire vers Emmett. La petite fille aurait-elle trouvé un bon gros nounours?.
Se redressant tant bien que mal avec l’aide d’Edward, elle se retrouva bientôt debout, chancelante par le manque de sang qui circulait, fuyant à travers ses avants bras meurtris. Une de ses mains, passa autour de la taille d’Edward, capturant ainsi un pan de sa chemise, cela la calmait un peu, comme un doudou. Kristin était une véritable femme enfant en cette heure.

Une des grandes mains d’Emmett se trouvait juste devant elle, tendu en signe de drapeau blanc, d’aide. Elle toisa Edward qui semblait vraiment s’inquiéter pour Alice mais qui prenait sur lui pour aider également Kristin. Celui-ci sentant que Kristin l’observait baissa son visage angélique vers elle.

« Ce Gabriel, avait-il un don ? Il a fait quelque chose de particulier devant vous ?!»

Kristin frissonna en repensant à son cauchemar et à la terrible douleur qu’elle avait ressenti.

« Il…nous touchait, nous projetait des images horribles, des femmes…oh tellement de femmes qu’il torturait, massacrait… »

Kristin se tut, sentant son estomac grogner de douleur, l’acide lui remontait. Elle toisa à nouveau Emmett dont la main était toujours tendue, et se décida à tendre la sienne. Elle se devait de faire confiance à quelqu’un d’autres ou elle mourrait ici.

« Il…a torturé Alice pendant longtemps…elle criait si fort… »

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